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Maltriarcat, Quand les femmes ont soif de bière et d'égalité
EAN13
9782490698585
Éditeur
Nouriturfu
Date de publication
Collection
LE POING SUR LA TABLE
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Maltriarcat

Quand les femmes ont soif de bière et d'égalité

Nouriturfu

Le Poing Sur La Table

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782490698561
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    9.49

  • Aide EAN13 : 9782490698585
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.49

Autre version disponible

"Avec Maltriarcat, je veux mettre en lumière les femmes qui ont fait et qui
font la bière. Ce sont elles qui, dès l’Antiquité, la brassaient et la
vendaient, occupant un rôle aussi bien social qu’économique. Mais elles ont
petit à petit été évincées de la production, jusqu'à la Révolution
industrielle, où le brassage est devenu une puissante industrie capitaliste
exclusivement masculine. Les femmes ont alors été reléguées à la seule
promotion d’un produit fait par les hommes, pour les hommes, faisant figure de
potiches sexualisées sur les étiquettes et dans les lieux de consommation. Ce
matraquage marketing de la bière comme un produit essentiellement masculin a
éloigné les femmes de sa consommation, chose que les industriels regrettent
aujourd’hui. Toujours dans une vision très genrée du produit, les brasseries
tentent de reconquérir les consommatrices avec des bières pour femmes, un
concept réducteur et stéréotypé. L’opposition entre la "bière de bonhomme" et
la "bière de fille" place encore les femmes dans une position de faiblesse et
présente le produit comme un symbole de la masculinité hégémonique à laquelle
les hommes doivent se rallier. Mais aujourd’hui, les femmes qui font la bière
tentent de reprendre leur place et démontent tous ces clichés bien tenaces.
Brasseuses, zythologues, sommelières, cavistes, consommatrices, influenceuses,
elles s’entraident et se regroupent (parfois en non-mixité) pour faire valoir
leur importance dans l’industrie. Elles dénoncent aussi les violences qu'elles
subissent au quotidien, alors que le milieu se présente comme alternatif et
ouvert. En mai 2021, un grand mouvement de dénonciation, initié aux Etats-
Unis, s'est propagé au Canada, au Royaume-Uni ou encore en Europe du Nord. La
prise de conscience est en marche." Formée en études culturelles, Anaïs Lecoq
est journaliste web en presse locale (dans la région de Reims). Elle a
travaillé sur les mécaniques des violences sexistes et sexuelles, ainsi que
sur les violences au travail. Fatiguée par l’hypocrisie des médias à dénoncer
des actions qu’ils reproduisent au sein de leurs rédactions, elle a lancé en
2017 le site Paye ton journal, recueillant de nombreux témoignages de
journalistes qui subissent du sexisme au sein de leurs rédactions et sur le
terrain. En 2019, avec NousToutes et Prenons la Une, elles ont lancé l’enquête
#EntenduàlaRédac sur les violences sexuelles dans la presse. Bien que née dans
la Marne, pays du Champagne, c’est la bière qui la passionne. À côté de son
métier de journaliste, elle travaille aussi avec son conjoint au sein de la
brasserie artisanale de ce dernier. En septembre 2021, dans le cadre du Paris
Beer Festival, elle a animé une conférence sur les violences sexistes et
sexuelles dans le monde brassicole et comment lutter contre, avec les
sommelières Carol-Ann Cailly et Pauline Raymond. Maltriarcat est son premier
ouvrage.
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