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Matatoune V.

https://vagabondageautourdesoi.com/

Pourquoi ce titre « vagabonderautourdesoi »? Qu’on parte à l’autre bout du monde, au bout de notre rue, qu’on se concentre sur la lecture d’une phrase, à la vue d’un tableau, à l’écoute d’une musique, à la vue d’un film, d’une pièce de théâtre, etc. j’ apprends chaque jour un peu sur le monde et sur moi ! (…)

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28 juillet 2021

A découvrir vraiment !

Philippa Motte propose avec Le jour où ma mère m’a tout raconté un premier roman très personnel sur sa grand-mère, comme une ode aux femmes empêchées.
Le roman débute au moment où Hector dépose sa femme Philippa, qui refuse ce prénom et se fait appeler Lili, au service psychiatrique du centre hospitalier proche de son domicile un 22 avril 1969. Élégante, belle, elle impressionne par sa prestance, y compris dans cet univers si particulier. Puis, Philippa Motte décrit l’attente de la venue du médecin, la culpabilité que celle qui ne se croit pas malade renvoie pour mieux encore se tenir, toujours et à jamais, droite face aux événements qui contraignent son conjoint à demander « ce rendez-vous ».
Lili et Hector Paoli ont trois enfants : Catherine adolescente, Pierre, tout juste quatorze ans et la petite dernière Sophie, douze ans. Une énième violence, mais cette fois envers un de leurs enfants, la plus jeune, avait nécessité cette démarche en urgence.
Comme le précise Philippa Motte, il n’est déjà plus question de traitements invalidants, comme la lobotomie ou les électrochocs. Cette médecine s’est ouverte aux médicaments et ils font des miracles, parait-il . Sûr de son trait d’humour, le médecin signale à Lili que une des patientes célèbres du lieu fut Camille Claudel. Est-ce aussi d’un délire paranoïaque de persécution dont souffre aussi Lili ? Ou est-ce cette maladie que les magazines aiment nommer pudiquement de troubles bipolaires ?
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/28/philippa-motte/

Roman

Robert Laffont

18,00
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25 juillet 2021

Poignant

Premier roman paru à la rentrée littéraire 2020, David Fortems propose un écrit très singulier et personnel.

Pascal se retrouve seul, vide, des questions pleins la tête après avoir accompagné son unique fils, Louis, dans sa dernière demeure. Vient le temps des questions obsédantes souvent sans réponse. Alors, Pascal, ouvrier dans une bourgade des Ardennes, reprend ses souvenirs et essaye de les lire avec le prisme du suicide de Louis.

Enfant déjà, ce fils était différent. Plongé dans les livres, bon élève, Pascal se souvient que déjà il ne le comprenait pas. Louis s'absorbait dans une histoire, ne partageait rien avec ce père, souvent bourru et rude. Il s'était bien rendu compte avec les boutades douteuses des copains de l'usine que Louis était différent de lui et des autres, différent de ceux qu'ils connaissaient, de ceux qu'ils fréquentaient.

Alors, par amour pour ce fils, Pascal va remonter les rencontres, les amours, la drogue etc de l'être qu'il aimait le plus mais qui était un parfait inconnu. Il y aura Adrien, Inès, Vincent, et Josselin et d'autres qui l'éclaireront sur la personnalité de cet enfant auquel il a voulu tant donner.

La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/24/david-fortems/

Les Presses de la Cité

14,90
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23 juillet 2021

Bof, bof, bof !

Bal tragique à Windsor est la première enquête d’une série de Cosy Mystery appelée Sa Majesté mène l’enquête avec la vénérable Reine Élisabeth en enquêtrice, écrit par S. J Bennett, dont c’est le premier roman pour adulte publié.

Un meurtre par asphyxie autoérotique, pour une jouissance particulière, au château de Windsor, après un « dine-and-sleep » organisé par la Reine elle-même avait de quoi encanailler mes journées caniculaires que la touffeur de l’après-midi me laissait affalée sur un transat à côté de mon soda glacé préféré !

En effet, à la suite d’une soirée où le jeune Brodski, pianiste et danseur hors pair de nationalité russe, est retrouvé au matin, nu, mort, avec comme le dit le Prince Philipp, « ses bijoux de famille à l’air », le mystère est entier !

Évidemment, à quelques jours de l’arrivée du président Obama en visite officielle, cela fait désordre, même si la version officielle parle de crise cardiaque !

Mais, ce qui inquiète toute la maisonnée du Palais, c’est de confronter la Reine à ce meurtre que les services secrets britanniques ne tardent pas à attribuer à l’équipe de Poutine, comme preuve de son irrespect total des valeurs tacites internationales.

Car Poutine est une brute amoureux absolu du pouvoir. Lui qui avait précipité ses chiens féroces sur une Angela Merkel dont la phobie de ces animaux était connue de tous ne respectait jamais rien ! Alors, pourquoi ne pas infiltrer des agents dormants au sein de la domesticité du palais pour faire passer un message du genre, « à Poutine et pour lui seul, rien d’impossible » !
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/22/bennett/

Prix Femina Essai 2021

Fayard

28,00
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14 juillet 2021

Enquête extraordinaire !

Aucune exposition, aucune étude n’avait abordé l’angle qu’à choisi Annie Cohen-Solal pour comprendre l’homme Picasso au prise avec son statut d’artiste en France de 1900 à sa mort. Un étranger nommé Picasso est une enquête inédite, magistrale et extrêmement fouillée sur l’artiste et son œuvre, concernant aussi sa situation avec l’administration française.
Parce que Paris était la capitale des arts au début du XXè siècle, nombre d’artistes étrangers viennent en France pour participer au foisonnement créatif de l’époque. Picasso, enfant prodige, arrive à Paris à 19 ans, en 1900.
Comme tous migrants, à son arrivée à la gare d’Orsay, Picasso accompagné de Casagemas, son ami, rejoint la communauté des catalans exilés de Montmartre.
Ils y restent suffisamment de temps pour s’enivrer aux plaisirs de l’alcool et du sexe, en bref, s’exalter de tous les excès qu’offrent la capitale. Après quelques mois, ils rentrent à Barcelone. Casagemas revient seul à Paris en février 1901 pour revoir une jeune femme qu’il aime passionnément. Mais, il se suicide devant le refus de celle-ci.
Annie Cohen-Solal donne vie à son enquête en partageant ses recherches au fil de ses questions, de ses trouvailles et de ses intuitions auprès des différents lieux d’archives, par exemple celles du Musée Picasso de Paris, celles de la Préfecture de police, archives nationales, etc.
Dès 1901, Picasso fait l’objet d’une surveillance par des individus attachés à suivre les agissements du groupe anarchiste catalan (et notamment, l’obscur Manach, son premier marchand). Ils enquêtent pour le compte du commissariat de la police locale. Du coup, le commissaire André Rouquier conclut » …de ce qui précède, il résulte que Picasso partage les idées de son compatriote Manach qui lui donne asile. En conséquence, il y a lieu de le considérer comme anarchiste. « , même si rien de tangible n’est trouvé !
Finot, Foureur, Bornibus et Giroflé, ces pieds nickelés délateurs, réussissent à ouvrir sur l’artiste un dossier à la Préfecture de Police de Paris, dossier qui le suivra toute sa vie !
A partir du travail de recherche expliqué pas à pas, Annie Cohen-Solal apporte de nombreux détails concernant les réserves que ne cessent de mettre en place l’administration française pour considérer cet artiste précurseur comme un génie inégalé.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/14/annie-cohen-solal/

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8 juillet 2021

A découvrir aussi en audio !

L’envie de retrouver le style précis et fluide de Camilla Grebe m’a donné envie de découvrir Le journal de ma disparition, en audio. Ce roman policier sorti en France en 2018, est le second roman de la série Peter, Hanne et Malin. L’archipel des larmes en est le quatrième et dernier.
Deux mots sur l’histoire
Au cours d’une soirée d’adolescents, la jeune Malin découvre le crâne d’une fillette dans la forêt proche de son bourg. Ormberg est situé à plus de deux heures de Stockholm, loin de sa turbulence mais aussi de son ouverture d’esprit.
Évidemment jusqu’au bout, le mystère reste entier. Mais, l’enquête semble n’être qu’un prétexte. Camilla Grebe alerte, à sa manière, contre le repli sur soi, la xénophobie, le rejet de l’autre et les problèmes de filiation. Toujours ce style si coulant qui permet d’investir cet univers si particulier qui suit l’hiver suédois.
En rendant sa profileuse, Hanne, porteuse de la maladie d’Alzheimer, Camilla Grebe ajoute beaucoup d’humanité à son récit. L’évolution de la maladie y est décrit avec justesse tout en nuances.
Camilla Grebe construit son polar comme un roman choral où quatre personnages présentent les faits selon leurs points de vue. Alors, il faut beaucoup de talent à Audrey Sourdive pour lire en donnant à chacun un son pour illustrer leurs personnalités. Au delà des mots lus, Audrey Sourdive crée une atmosphère ce qui renforce le plaisir de lecture.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/08/camilla-grebe/