En Australie, après la seconde guerre mondiale, un couple se retrouve.

Lui, absent pendant quatre longues années, n' a pratiquement pas donné signe de vie à sa femme qui ,le croyant mort, a vécu un amour passionné avec un Américain.

Comment se retrouver après tout ce temps?
Celui qui revient de la guerre n'est jamais le même que celui qui est parti.
Celle qui est restée, a continué à vivre entre espoir et découragement et a aussi changé.

Faut-il raconter à l' autre ce que chacun a vécu ou est-il préférable de taire des choses inavouables?

C'est le thème de beaucoup de livres, de films : "L'ennemi intime" ou "Brothers" pour n'en citer que deux

C'est un livre qui se lit très facilement et qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement : va-t-elle révéler à son mari son terrible secret?

"Jean a deux mamans" ou comment aborder le thème de l'homoparentalité avec des jeunes enfants qui se contentent de constater la situation sans se poser de questions. Les problèmes viendront plus tard et nécessiteront des réponses plus approfondies. Une jolie petite histoire, bien illustrée, mettant en évidence deux caractères d'adultes bien différents.

Dans l'Algérie d'aujourd'hui, Chérahzade, une jeune fille de quatorze ans, vient d' être enlevée.

Son ravisseur qui semble bien connaître la famille de la jeune fille va entrer en contact par téléphone avec Aziz, le père, puis avec Mathieu, le beau-père de sa femme,demeuré en Algérie après l'indépendance.

Il va ainsi exposer ses réclamations qui n'ont rien à voir avec une rançon mais qui vont jusqu'à exiger de commettre un meurtre gratuit sous peine de mutiler la jeune fille.

Dans la seconde partie du livre qui nous ramène cinquante ans en arrière, au temps de l'indépendance, on va découvrir les atrocités commises dans les deux camps, algérien et français, les tortures et petit à petit ce qui a amené le ravisseur à commettre son acte.

C'est un livre sur la vengeance, le désir de faire souffrir autant que l'on a souffert soi-même.Le ravisseur fera tout ce qui est en son pouvoir pour détruire cette famille qu'il rend responsable de son malheur.Son désir de vengeance est tel qu'il est devenu le fil conducteur de sa vie.

C'est aussi un livre sur l'amour qui peut souder une famille dans les pires difficultés.

A la veille de ses quarante ans, Ella fait le constat que sa vie est monotone: une maison, des enfants, un mari qui la trompe ...
Elle devient lectrice pour une agence littéraire et se retrouve devant un roman " Doux blasphème " qui relate la rencontre entre le philosophe et poète, Rûmi ,et un célèbre derviche errant, Shams de Tabriz, dans la Turquie du XIII siècle.
Cette lecture va changer le cours de sa vie. Elle va entreprendre une correspondance par e mail avec l'auteur de ce roman.
Soufi mon amour mêle intimement les deux histoires:celle d'Ella qui se déroule de nos jours et celle de Rûmi et Shams , vieille de plus de sept cents ans, qui ont fondé la confrérie des derviches. On passe aisément de l'une à l'autre.
Dans la première, on suit l'évolution d'Ella tout au long de sa lecture.
Dans la seconde, on découvre le chemin spirituel qui mène au soufisme, les quarante règles des derviches expliquées à chaque fois par une histoire et un derviche pas toujours bienveillant à l'égard de certains au hasard de ses rencontres.

On suit avec " Bonheur " les péripéties de ce voyage en camping car, le cherche bonheur, sans doute une dernière aventure, entrepris par un vieux couple au soir de sa vie malgré les mises en garde de leurs enfants et de leurs médecins.
Lui, c'est John, atteint de la maladie d'Alzeimer mais à qui il reste quelques lueurs de lucidité. Elle, c'est Ella qui se gave de médicaments pour faire face à son cancer.
Ils entreprennent un long périple semé d'embûches de Détroit à Disneyland sur la fameuse route 66, route déjà parcourue avec leurs enfants et qui leur donne l'occasion de se remémorer des souvenirs.
Une histoire pleine de tendresse, d'humour, de dérision même, racontée par Ella.
Un agréable moment de lecture.