Une ambiance assez particulière voire malsaine, à tout le moins, le lecteur se voit prendre en pitié la pauvre Laurence, dévouée à chaque membre de sa famille en détresse alors que la surprise sera de taille lors de l'épilogue.

La vie des personnages principaux se déroule dans une certaine noirceur continuelle et seuls quelques éléments viennent enjouer la situation qui reste borderline.

Mais tout s'explique à la fin et porte le lecteur à revoir la totalité de l'histoire sous un tout autre angle.

Une histoire pas très rassurante qui pourrait en faire flipper certains.

Une maison dans un cimetière, des enfants qui se demandent ce qui se passe et des parents un peu à la dérive sont les ingrédients de cette histoire qui aurait pu tourner au carnage.

Et puis, il y a tous ces éléments qui vous accrochent au déroulé des événements: le boulot de sapeur-pompier et ses déboires, la vie dans un cimetière et ses visiteurs et autres aléas, les immigrés clandestins et sa mafia et puis, les délires d'un peintre en herbe ... tout un programme ... plutôt réussi pour l'auteure.

Un moment agréable de lecture avec quelques pics de tension artérielle.

Totalement étonnant par son style qui dénote.

J'ai été happée par un thriller dont l'histoire est tragique alors qu'en même temps, je me suis surprise à sourire une bonne partie du temps de lecture. Les enchaînements sont vraiment dépaysants et les personnages désopilants (enfin certains surtout, d'autres ne le sont pas du tout).

Je suis d'ailleurs frustrée de ne pas avoir la suite sous la main parce que j'aurais directement enchaîné avec Crow.
C'est vraiment le livre qu'il faut lire l'un à la suite de l'autre sauf si vous avez une mémoire exceptionnelle et que vous ne risquez pas de vous emmêler les pinceaux avec d'autres livres lus entre-temps.

Je n'ai pas encore lus les autres volumes de l'auteur (parus sous un autre nom, (il vous explique pourquoi dans la préface), mais comme j'ai sa trilogie yeruldegger, je me réjouis d'avance de me plonger dedans.

Cet été, Ian Manook m'a emmenée en Louisiane, j'ai vu des alligators énormes qui ne résistent pas à certaines tempêtes et rencontré des arnaqueurs parfois gentils, parfois mieux vaut ne pas les approcher et puis, il y avait aussi de vrais méchants. C'était donc des vacances bien divertissantes.

Et puis, je me suis fait aussi un bon copain, il n'y paraît pas comme ça mais à y regarder de plus près, une fois qu'on apprend à le connaître, on y tient de plus en plus parce qu'il est plein de ressources et il n'arrête pas de nous étonner, j'ai nommé le collecteur de dettes arménien :-)

Ce volume clôture la trilogie Hunter, qui à mes yeux, n'en était pas vraiment une. A vrai dire, vous pouvez aisément lire ce volume indépendamment des autres, ça ne vous perdra pas vraiment dans l'histoire. Ce livre-ci est une aventure à lui seul :-)

L'écriture de Roy Braverman est particulière.

Ses histoires se déroulent à chaque fois dans des décors pittoresques, de grands espaces, des lieux qui entraînent les images dans mon esprit.

Et puis, le rythme n'est pas un véritable thriller ou suspense haletant même s'il est cadencé et il me fait garder tout au long de l'histoire un sourire alors que je ne suis pas certaine que cela fasse le même effet à tous les lecteurs ni que ce soit un effet souhaité de l'auteur.

Toujours est-il qu'il s'agit pour moi de lectures ballades au rythme certain et dont je ne sais jamais où les pas vont me mener mais je sais que j'aurai passer un agréable moment.