- EAN13
- 9782742756179
- ISBN
- 978-2-7427-5617-9
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 31/08/2005
- Collection
- Arts - Photographie
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 28 x 22 x 1 cm
- Poids
- 535 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 779.364
- Fiches UNIMARC
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Eric Baudelaire. Etats imaginés
De Éric Baudelaire, Michel Poivert
Traduit par Sepideh Anvar
Actes Sud
Arts - Photographie
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"Etats imaginés" est la chronique d'un non-lieu dans notre géographie politique :ï'Abkhazie, espace à la fois imaginé et bien réel, dont l'existence en tant qu'Etat est réfutée. Il y a dix ans, Ï'Abkhazie obtint l'indépendance de la Géorgie par les armes mais aujourd'hui elle n'est toujours pas reconnue.
Territoire, pays ou espace mental, Ï'Abkhazie est imaginée par un peuple qui vit dans l'attente, figée dans une fragile indépendance de fait, mais non de droit. C'est cette sensation de paralysie, de pétrification qui a attiré mon attention dans ce travail d'Eric Baudelaire. En le regardant, j'avais l'impression qu'il s'agissait à la fois de quelque chose de réel et d'irréel, d'un monde figé, d'hommes en situation d'attente, d'une ville en construction, à moitié détruite, dans laquelle les personnages déambulent comme sortis d'un conte. Les rues boueuses, les édifices classiques détériorés à côté de vieilles usines aux hautes cheminées, les immeubles de logements monotones, la gare solitaire, le ciel couvert, tout cela représente un paysage à la fois réel et imaginé.
Ce travail d'Eric Baudelaire traite de la tension qui existe dans le paradoxe de l'Etat non reconnu : le territoire photographié existe, mais sa signification, son statut sont ouverts à l'interprétation.
Territoire, pays ou espace mental, Ï'Abkhazie est imaginée par un peuple qui vit dans l'attente, figée dans une fragile indépendance de fait, mais non de droit. C'est cette sensation de paralysie, de pétrification qui a attiré mon attention dans ce travail d'Eric Baudelaire. En le regardant, j'avais l'impression qu'il s'agissait à la fois de quelque chose de réel et d'irréel, d'un monde figé, d'hommes en situation d'attente, d'une ville en construction, à moitié détruite, dans laquelle les personnages déambulent comme sortis d'un conte. Les rues boueuses, les édifices classiques détériorés à côté de vieilles usines aux hautes cheminées, les immeubles de logements monotones, la gare solitaire, le ciel couvert, tout cela représente un paysage à la fois réel et imaginé.
Ce travail d'Eric Baudelaire traite de la tension qui existe dans le paradoxe de l'Etat non reconnu : le territoire photographié existe, mais sa signification, son statut sont ouverts à l'interprétation.
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