Avoir un idéal est ce bien raisonnable ?

Faut-il avoir un idéal pour être heureux ? Nous envions ceux qui proclament avoir trouvé un sens à l'existence ; malgré cela, nous sommes soulagés de voir que notre vie n'est pas envahie par cet encombrant compagnon. Et pour cause : la notion d'idéal suppose un engagement total qui a de quoi intimider. Pourtant, l'idéal vient du plus profond de notre nature, il nous pousse à nous dépasser. D'où vient qu'il puisse être destructeur ? Peut-être pouvons-nous réconcilier l'aspiration à l'idéal et la nécessaire implication dans la réalité.