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Le regard retrouvé
EAN13
9782359841817
ISBN
978-2-35984-181-7
Éditeur
Esperluète éditions
Date de publication
Collection
EN TOUTES LETTR
Nombre de pages
112
Dimensions
20 x 14,3 x 1,2 cm
Poids
194 g
Langue
français
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Le regard retrouvé

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"Il arrive qu’un enfant s’émerveille d’une chose que personne d’autre que lui ne peut voir. Avec ses mots d’enfant, il tente de la décrire, mais personne ne l’écoute : les grands, c’est bien connu, ne croient que ce qu’ils voient. On l’accuse même de mentir. Alors l’enfant se tait et finit par douter de son regard. Ce doute peut persister longtemps, parfois une vie entière, sauf si l’enfant devenu grand découvre qu’il a vu vrai. Il se passe alors quelque chose d’étrange : son regard redevient aussitôt celui de l’enfant qu’il était."
Le récit commence dans les rues d’une ville où marche la narratrice. Son appareil photo dans la poche, elle est partie glaner des images. Il fait gris, il commence à pleuvoir, mais quelque chose la pousse malgré elle à poursuivre jusqu’à ce qu’elle tombe sur une image banale qui n’arrête personne, sauf son regard.
Le regard, c’est le vrai héros de ce récit. Il apparaît d’emblée, comme un personnage – que l’on pourrait appeler Regard avec un R majuscule. Il rebondit d’image en image, de question en question : Qu’est-ce qu’un regard ? Qui est ce compagnon de route, invisible, muet et pourtant omniprésent ? Comment est-il né ? Quelle est a été son enfance ? Les premières images qu’il a aimées comptent-elles encore maintenant qu’il a grandi ?
Au fil des images qu’elle croise ou retrouve – quelques ombres sur un store, une photo de famille, une série de chromos ou les premiers clichés d’un négatif photographique – la narratrice cherche à retrouver l’origine de ce compagnon de route invisible et muet : le regard qu’elle porte sur le monde. La photographie occupe une place centrale, y compris dans ce pari fou de classer/archiver le monde des images, travail de Sisyphe dont on ne sait plus trop si c’est son projet à elle ou celui de son regard, frappé enfant par un curieux traumatisme.
C’est à une enquête personnelle que nous invite l’auteure, également ethnographe, une recherche dans nos images familières pour retrouver les débuts du regard qui nous anime.
Si le récit recoupe des réflexions philosophiques ou esthétiques sur le regard, il se lit surtout comme une fable incarnée ouvrant sur une leçon de vie : dans un monde saturé d’images, il reste une place pour un regard d’enfant qui nous relie à un « quotidien pavé de merveilles » selon l’expression de l’ethnologue Michel de Certeau.
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