Je me revois grimper les escaliers

À Macouba, à la fin des années soixante, l'exil vers Fort-de-France d'abord puis vers la métropole devient quasiment indispensable. Quitter ce petit bout de village, sortir de son enclavement est vital pour ceux qui sentent leur avenir pris au piège du désenchantement. Ils gouteront assez vite aux affres de l'amère patrie qui va les accueillir sans complaisance, avec le froid, le chômage et la crise du logement. Ils ne reconnaitront pas leur Eldorado. Ce roman raconte l'histoire vraie de tous ceux qui ont voulu fuir leur misère, en s'expatriant.