- EAN13
- 9791023609615
- Éditeur
- Publishroom
- Date de publication
- 16/07/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Immersion dans la complexité des relations mère-fille
Marie est née un après-midi pluvieux, le cordon ombilical autour du cou. La
peur passée, elle sera délivrée d’un coup de ciseau qui lui laissera une
marque indélébile sur la peau. Sa mère, Christiane, ne désirait pas cet
enfant, prisonnière d’un mariage ennuyeux, et déjà maman d’une fille à qui
elle donnait tout son amour. Leur relation sera pourtant fusionnelle, bien
qu’orageuse.
Christiane s’emporte facilement, jette tout ce qui passe à sa portée, et en
veut à la famille qu’elle a construite d’être la cause de son malheur. A côté,
Marie grandit, étudie, trouve un travail, se marie… La vie entrecoupée de
drames et d’instants de joie, elle connaîtra l’adoption, le deuil, la
violence, le divorce… mais aussi l’inscription sur un site de rencontre,
preuve que les temps changent.
Découvrez le témoignage bouleversant d’une famille presque ordinaire, où les
femmes se battent jusqu’au bout pour accéder à une seule chose : le bonheur.
EXTRAIT
Sa mère ne travaillait pas. Quand Christiane s’était mariée, elle était restée
à la maison puis s’était occupée de ses enfants à plein temps. Sa grand-mère
paternelle habitait près de Paimpol et la famille allait souvent la voir quand
son père rentrait de ses longs voyages : travaillant sur un pétrolier, il
s’absentait à peu près six mois pour revenir trois mois à la maison. Quand il
partait, Marie avait l’impression qu’il n’allait jamais revenir et quand il
était là, il restait indifférent. Jamais il ne regardait les carnets
scolaires, ne demandait à ses enfants comment s’était passée la journée. Marie
voyait son père désœuvré, ne prenant aucune décision ni aucun avis concernant
la vie quotidienne. Il s’en allait alors toute la journée se promener dans
Paris ou ailleurs, rendait visite aux collègues travaillant dans les bureaux
de sa compagnie maritime. Il revenait le soir content de sa journée mais
reprenait bien vite son masque d’indifférence, muet et statique, ailleurs…
Sa mère restait seul maître à bord du vaisseau familial. Christiane et Yves ne
s’entendaient déjà plus.
Marie est née un après-midi pluvieux, le cordon ombilical autour du cou. La
peur passée, elle sera délivrée d’un coup de ciseau qui lui laissera une
marque indélébile sur la peau. Sa mère, Christiane, ne désirait pas cet
enfant, prisonnière d’un mariage ennuyeux, et déjà maman d’une fille à qui
elle donnait tout son amour. Leur relation sera pourtant fusionnelle, bien
qu’orageuse.
Christiane s’emporte facilement, jette tout ce qui passe à sa portée, et en
veut à la famille qu’elle a construite d’être la cause de son malheur. A côté,
Marie grandit, étudie, trouve un travail, se marie… La vie entrecoupée de
drames et d’instants de joie, elle connaîtra l’adoption, le deuil, la
violence, le divorce… mais aussi l’inscription sur un site de rencontre,
preuve que les temps changent.
Découvrez le témoignage bouleversant d’une famille presque ordinaire, où les
femmes se battent jusqu’au bout pour accéder à une seule chose : le bonheur.
EXTRAIT
Sa mère ne travaillait pas. Quand Christiane s’était mariée, elle était restée
à la maison puis s’était occupée de ses enfants à plein temps. Sa grand-mère
paternelle habitait près de Paimpol et la famille allait souvent la voir quand
son père rentrait de ses longs voyages : travaillant sur un pétrolier, il
s’absentait à peu près six mois pour revenir trois mois à la maison. Quand il
partait, Marie avait l’impression qu’il n’allait jamais revenir et quand il
était là, il restait indifférent. Jamais il ne regardait les carnets
scolaires, ne demandait à ses enfants comment s’était passée la journée. Marie
voyait son père désœuvré, ne prenant aucune décision ni aucun avis concernant
la vie quotidienne. Il s’en allait alors toute la journée se promener dans
Paris ou ailleurs, rendait visite aux collègues travaillant dans les bureaux
de sa compagnie maritime. Il revenait le soir content de sa journée mais
reprenait bien vite son masque d’indifférence, muet et statique, ailleurs…
Sa mère restait seul maître à bord du vaisseau familial. Christiane et Yves ne
s’entendaient déjà plus.
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