- EAN13
- 9782953234909
- Éditeur
- JePublie
- Date de publication
- 2008
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782953234909
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ÉTRANGLONS-LES
Tout se tient. Au bout d'une semaine, Said Hassan a imposé ses vues pour qu'il
n'y ait pas de dérapages susceptibles de gêner Mjomba pour son deuxième
mandat. Pourtant, celui-ci redoute quelque chose. Au début du mois de
septembre 1983, il dit à son poulain :
— Veille bien cher ami car, si certains parmi vous s'y opposent, je ne me
représenterai pas.
— Mais si, monsieur le Président, répond Said Hassan, j'en fais mon affaire.
Ils ont tous accepté de marcher au même pas que vous. Oui, ils savent que la
route est longue et que seuls les résultats de leurs efforts vous permettront
de mieux les classer et les considérer.
Le 10 septembre 1983, Said Hassan Said Hachim approfondit la solidarité, en
rassemblant tous les jeunes de sa province de Badjini pour défiler dans la
capitale et ovationner le président Ahmed Abdallah. Un seul slogan est
suffisant ce jour-là : « Lui, Abdallah, pas d'autres que lui ». Et finalement,
toutes les provinces des trois îles en font autant.
Suivent les réceptions. Chaque canton mobilise ses notables, les femmes avec
leurs youyous, afin de prouver leur soutien au président Ahmed Abdallah. Ce
dernier vient personnellement remercier en quelques mots très aimables les
habitants. Pour lui, c'est un honneur qui est rare et donc particulièrement
précieux.
Toujours d'une loyauté sans faille envers Mjomba, le petit-fils du sultan de
Badjini Hachim a su démontrer que le président Abdallah était celui sur lequel
reposaient les espoirs des Comoriens, et qu'il entendait bien continuer à
jouer son rôle clé après les élections.
Tout se tient. Au bout d'une semaine, Said Hassan a imposé ses vues pour qu'il
n'y ait pas de dérapages susceptibles de gêner Mjomba pour son deuxième
mandat. Pourtant, celui-ci redoute quelque chose. Au début du mois de
septembre 1983, il dit à son poulain :
— Veille bien cher ami car, si certains parmi vous s'y opposent, je ne me
représenterai pas.
— Mais si, monsieur le Président, répond Said Hassan, j'en fais mon affaire.
Ils ont tous accepté de marcher au même pas que vous. Oui, ils savent que la
route est longue et que seuls les résultats de leurs efforts vous permettront
de mieux les classer et les considérer.
Le 10 septembre 1983, Said Hassan Said Hachim approfondit la solidarité, en
rassemblant tous les jeunes de sa province de Badjini pour défiler dans la
capitale et ovationner le président Ahmed Abdallah. Un seul slogan est
suffisant ce jour-là : « Lui, Abdallah, pas d'autres que lui ». Et finalement,
toutes les provinces des trois îles en font autant.
Suivent les réceptions. Chaque canton mobilise ses notables, les femmes avec
leurs youyous, afin de prouver leur soutien au président Ahmed Abdallah. Ce
dernier vient personnellement remercier en quelques mots très aimables les
habitants. Pour lui, c'est un honneur qui est rare et donc particulièrement
précieux.
Toujours d'une loyauté sans faille envers Mjomba, le petit-fils du sultan de
Badjini Hachim a su démontrer que le président Abdallah était celui sur lequel
reposaient les espoirs des Comoriens, et qu'il entendait bien continuer à
jouer son rôle clé après les élections.
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