- EAN13
- 9782882506092
- Éditeur
- Noir sur Blanc
- Date de publication
- 07/11/2019
- Collection
- La bibliothèque de Dimitri
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782882506092
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
4.99
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Le personnage principal de ce Journal est Mr Charles Pooter. C’est un employé
modèle d’une firme de la City avec ses gaucheries, ses susceptibilités, ses
admirations naïves, ses indignations, ses scrupules, ses gaffes, sa modestie,
son désir de bien faire, son respect des hiérarchies et son sens de la
dignité. Quoiqu’il nous soit décrit des situations souvent absurdes ou
ridicules, il s’efforce néanmoins, de façon maladroite mais ô combien
touchante, d’agir en toutes circonstances selon son éducation et avec une
scrupuleuse honnêteté.À l’instar des personnages de Dickens ou de Robert
Walser, Charles Pooter appartient à la classe des gens d’en bas, ceux dont la
vocation est de regarder avec admiration, mais sans envie, le monde d’en haut.
Car le sel de la terre, contrairement à l’opinion romantique, n’est pas le
héros, le roi, le prophète, le révolutionnaire, bref, le grand homme porteur
de foudres et de tempêtes, c’est le petit, le tout petit bourgeois qui, rentré
de son bureau, le soir, enfile ses pantoufles et débouche une bouteille de
porto achetée chez l’épicier du coin pour fêter une augmentation de
salaire.C’est pourquoi Le Journal d’un homme sans importance se lit non pas
comme un livre ordinaire, mais comme un évangile – livre d’un dieu ordinaire à
l’usage d’hommes ordinaires.Les frères George (1847-1912) et Weedon
(1854-1919) Grossmith étaient acteurs, compositeurs, chanteurs et écrivains
anglais. Jouissant d’une grande notoriété dans le monde du spectacle
londonien, ils sont passés à la postérité en publiant (et illustrant) leur
Journal d’un homme sans importance publié dans la revue Punch.
modèle d’une firme de la City avec ses gaucheries, ses susceptibilités, ses
admirations naïves, ses indignations, ses scrupules, ses gaffes, sa modestie,
son désir de bien faire, son respect des hiérarchies et son sens de la
dignité. Quoiqu’il nous soit décrit des situations souvent absurdes ou
ridicules, il s’efforce néanmoins, de façon maladroite mais ô combien
touchante, d’agir en toutes circonstances selon son éducation et avec une
scrupuleuse honnêteté.À l’instar des personnages de Dickens ou de Robert
Walser, Charles Pooter appartient à la classe des gens d’en bas, ceux dont la
vocation est de regarder avec admiration, mais sans envie, le monde d’en haut.
Car le sel de la terre, contrairement à l’opinion romantique, n’est pas le
héros, le roi, le prophète, le révolutionnaire, bref, le grand homme porteur
de foudres et de tempêtes, c’est le petit, le tout petit bourgeois qui, rentré
de son bureau, le soir, enfile ses pantoufles et débouche une bouteille de
porto achetée chez l’épicier du coin pour fêter une augmentation de
salaire.C’est pourquoi Le Journal d’un homme sans importance se lit non pas
comme un livre ordinaire, mais comme un évangile – livre d’un dieu ordinaire à
l’usage d’hommes ordinaires.Les frères George (1847-1912) et Weedon
(1854-1919) Grossmith étaient acteurs, compositeurs, chanteurs et écrivains
anglais. Jouissant d’une grande notoriété dans le monde du spectacle
londonien, ils sont passés à la postérité en publiant (et illustrant) leur
Journal d’un homme sans importance publié dans la revue Punch.
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