- EAN13
- 9782875686978
- Éditeur
- Espace Nord
- Date de publication
- 14/06/2024
- Collection
- ESPACE NORD
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Espace Nord 9,00
Bruxelles n'a pas toujours été la capitale moderne d'aujourd'hui. Avant, elle
était habitée par des « voyous de velours », ces gars des quartiers populaires
où les vauriens grouillaient. Laurent Paridael, issu de la bourgeoisie, au
lieu d'être dégoûté par ces gamins des rues sales et bagarreurs, recherche
assidûment leur compagnie. Il aime leurs corps, leurs muscles, leurs façons.
Il ne partage pas le regard conformiste de ses pairs envers la plèbe. Lui veut
vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d'origine,
mais plutôt pour se retrouver au plus près d'une vérité sublime.Ce récit nous
est apporté sous la forme du journal de Laurent, retrouvé et commenté par un
ancien ami, le député Bergmans.La prédilection du héros pour les marginaux
révèle des pulsions homosexuelles et anarchisantes qui font de ce livre un
témoignage sur la révolte d'un écrivain anticonformiste contre les traditions
de la Belgique fin de siècle. Georges Eekhoud, né le 27 mai 1854 à Anvers et
mort le 29 mai 1927 à Schaerbeek, est un écrivain belge flamand d’expression
francophone, homosexuel et anarchiste.Issu d'une riche famille bourgeoise,
Georges Eekhoud perd ses parents avant d'atteindre l'âge de dix ans. Recueilli
par un oncle, il est envoyé dans un pensionnat suisse; au-delà d'études
scientifiques et mathématiques, il s'y familiarise avec l'anglais, l'allemand
et l'italien. Un court passage à l'École militaire de Bruxelles lui permet de
bénéficier de la présence de Charles De Coster, en tant que répétiteur. Il est
exclu de l'école suite à un duel, et dilapide l'héritage paternel.Il commence
à écrire dès 1877, et si ses choix stylistiques restent classiques, ses
préoccupation sociales transparaissent rapidement. Parallèllement à ses
écrits, il mène une carrière journalistique.Son premier roman paraît en 1883
et prend la forme d'une étude naturaliste; la thématique centrale
estl'antagonisme entre l'homme et la société conformiste; ses romans suivants
accentueront ses prises de positions sociales.Les Milices de Saint-François
(1886) et La Nouvelle Carthage (1888) apparaissent comme des exemples parfaits
du roman naturaliste belge.Principalement connu pour ses écrits naturalistes,
il est l'un des premiers écrivains à traiter ouvertement de l'homosexualité
dans ses romans. Il fut d'ailleurs poursuivi pour l'un de ses écrits, Escal-
Vigor, publié en 1899 au Mercure de France. Voyous de velours reprend cette
thématique de l'homosexualité et du droit à la différence.
était habitée par des « voyous de velours », ces gars des quartiers populaires
où les vauriens grouillaient. Laurent Paridael, issu de la bourgeoisie, au
lieu d'être dégoûté par ces gamins des rues sales et bagarreurs, recherche
assidûment leur compagnie. Il aime leurs corps, leurs muscles, leurs façons.
Il ne partage pas le regard conformiste de ses pairs envers la plèbe. Lui veut
vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d'origine,
mais plutôt pour se retrouver au plus près d'une vérité sublime.Ce récit nous
est apporté sous la forme du journal de Laurent, retrouvé et commenté par un
ancien ami, le député Bergmans.La prédilection du héros pour les marginaux
révèle des pulsions homosexuelles et anarchisantes qui font de ce livre un
témoignage sur la révolte d'un écrivain anticonformiste contre les traditions
de la Belgique fin de siècle. Georges Eekhoud, né le 27 mai 1854 à Anvers et
mort le 29 mai 1927 à Schaerbeek, est un écrivain belge flamand d’expression
francophone, homosexuel et anarchiste.Issu d'une riche famille bourgeoise,
Georges Eekhoud perd ses parents avant d'atteindre l'âge de dix ans. Recueilli
par un oncle, il est envoyé dans un pensionnat suisse; au-delà d'études
scientifiques et mathématiques, il s'y familiarise avec l'anglais, l'allemand
et l'italien. Un court passage à l'École militaire de Bruxelles lui permet de
bénéficier de la présence de Charles De Coster, en tant que répétiteur. Il est
exclu de l'école suite à un duel, et dilapide l'héritage paternel.Il commence
à écrire dès 1877, et si ses choix stylistiques restent classiques, ses
préoccupation sociales transparaissent rapidement. Parallèllement à ses
écrits, il mène une carrière journalistique.Son premier roman paraît en 1883
et prend la forme d'une étude naturaliste; la thématique centrale
estl'antagonisme entre l'homme et la société conformiste; ses romans suivants
accentueront ses prises de positions sociales.Les Milices de Saint-François
(1886) et La Nouvelle Carthage (1888) apparaissent comme des exemples parfaits
du roman naturaliste belge.Principalement connu pour ses écrits naturalistes,
il est l'un des premiers écrivains à traiter ouvertement de l'homosexualité
dans ses romans. Il fut d'ailleurs poursuivi pour l'un de ses écrits, Escal-
Vigor, publié en 1899 au Mercure de France. Voyous de velours reprend cette
thématique de l'homosexualité et du droit à la différence.
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