- EAN13
- 9782874382253
- Éditeur
- Erasme
- Date de publication
- 15/11/2013
- Collection
- Récits Express
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le château des contes
une histoire pour les enfants de 10 à 13 ans
Claude Raucy, Récits Express
Erasme
Récits Express
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782874382253
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
4.99 -
Un mini-roman plein de rebondissements !
Difficile la vie à Gand pour un jeune Wallon ? Nathan n’est pas de cet avis.
Il s’est fait des amis et, avec leur aide, le néerlandais, ça « vient tout
seul ». Mais un jour, le jeune garçon tombe sur un groupe de néo-nazis en
train de taguer une façade. Les délinquants l’ont vu.
Depuis, Nathan vit dans la peur, car il a reconnu, il en est sûr, le frère de
son meilleur ami…
Plus on lit, mieux on lit. Récits Express, c'est plus de 30 histoires variées
et des thèmes passionnants pour faire découvrir le plaisir de la lecture aux
jeunes lecteurs de 10-13 ans.
EXTRAIT :
– Je connais la pharmacie, papa. J’y cours !
– Nathan, je préfère que ce soit ta soeur... Je n’aime pas te savoir dans Gand
passé minuit.
– Maman, tu exagères. Gand est une ville plus sûre que Virton. Dans vingt
minutes, je suis de retour. Je courrai.
– Je t’interdis de courir ! Tu veux être malade, toi aussi ? Mon Dieu, mon
Dieu !...
– Lucie, je t’en prie. Arrête de gémir. Nathan peut très bien aller me
chercher les médicaments. D’ailleurs, en ce début de décembre, tout le centre
de Gand est illuminé.
Maman soupire. Elle me tend l’ordonnance, l’argent, ma veste, mon écharpe, mon
bonnet, mes gants. Je suis déjà dans la rue. Le temps de saluer Saint-Bavon
illuminé dans le ciel de décembre, je traverse le pont sur l’Escaut et file
vers le Kouter. Les rues sont désertes. Le vent est glacé et je bénis maman de
m’avoir habillé comme un Esquimo. Me voici déjà dans la Veldstraat.
Une rue à droite, deux à gauche. Voilà la pharmacie.
– ‘enavond.
– Goeienavond. Voor mijn vader... C’est pour mon père.
Le pharmacien ne dit pas un mot. Il jette les médicaments dans un sac, me rend
quelques pièces sur mon billet de cinquante euros et vient refermer la porte
derrière moi sans un au revoir. J’espère qu’il n’a pas de dépressifs parmi ses
clients ! Quelles sont ces silhouettes qui s’agitent près de la pâtisserie
Bloch ? Je m’approche. Quatre gaillards armés de bombes sont occupés à
dessiner des croix gammées sur la façade. J’avance à pas de loup, naïf comme
un agneau.
Difficile la vie à Gand pour un jeune Wallon ? Nathan n’est pas de cet avis.
Il s’est fait des amis et, avec leur aide, le néerlandais, ça « vient tout
seul ». Mais un jour, le jeune garçon tombe sur un groupe de néo-nazis en
train de taguer une façade. Les délinquants l’ont vu.
Depuis, Nathan vit dans la peur, car il a reconnu, il en est sûr, le frère de
son meilleur ami…
Plus on lit, mieux on lit. Récits Express, c'est plus de 30 histoires variées
et des thèmes passionnants pour faire découvrir le plaisir de la lecture aux
jeunes lecteurs de 10-13 ans.
EXTRAIT :
– Je connais la pharmacie, papa. J’y cours !
– Nathan, je préfère que ce soit ta soeur... Je n’aime pas te savoir dans Gand
passé minuit.
– Maman, tu exagères. Gand est une ville plus sûre que Virton. Dans vingt
minutes, je suis de retour. Je courrai.
– Je t’interdis de courir ! Tu veux être malade, toi aussi ? Mon Dieu, mon
Dieu !...
– Lucie, je t’en prie. Arrête de gémir. Nathan peut très bien aller me
chercher les médicaments. D’ailleurs, en ce début de décembre, tout le centre
de Gand est illuminé.
Maman soupire. Elle me tend l’ordonnance, l’argent, ma veste, mon écharpe, mon
bonnet, mes gants. Je suis déjà dans la rue. Le temps de saluer Saint-Bavon
illuminé dans le ciel de décembre, je traverse le pont sur l’Escaut et file
vers le Kouter. Les rues sont désertes. Le vent est glacé et je bénis maman de
m’avoir habillé comme un Esquimo. Me voici déjà dans la Veldstraat.
Une rue à droite, deux à gauche. Voilà la pharmacie.
– ‘enavond.
– Goeienavond. Voor mijn vader... C’est pour mon père.
Le pharmacien ne dit pas un mot. Il jette les médicaments dans un sac, me rend
quelques pièces sur mon billet de cinquante euros et vient refermer la porte
derrière moi sans un au revoir. J’espère qu’il n’a pas de dépressifs parmi ses
clients ! Quelles sont ces silhouettes qui s’agitent près de la pâtisserie
Bloch ? Je m’approche. Quatre gaillards armés de bombes sont occupés à
dessiner des croix gammées sur la façade. J’avance à pas de loup, naïf comme
un agneau.
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