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Les lacets blancs, une histoire pour les enfants de 10 à 13 ans
EAN13
9782874382130
Éditeur
Erasme
Date de publication
Collection
Récits Express
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les lacets blancs

une histoire pour les enfants de 10 à 13 ans

Erasme

Récits Express

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782874382130
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    4.99

  • Aide EAN13 : 9782874382130
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    4.99
Un mini-roman plein d'émotions !



Belgique, 1993.

Benjamin ne reconnaît plus son frère, Frankie. Jusqu’à l’âge de seize ans,
c’était le type le plus formidable qu’il connaisse. Puis tout a dérapé :
Frankie s’est rasé la tête, pour affirmer sa nouvelle identité.

À partir de maintenant, il sera un skin.



Plus on lit, mieux on lit. Récits Express, c'est plus de 30 histoires variées
et des thèmes passionnants pour faire découvrir le plaisir de la lecture aux
jeunes lecteurs de 10-13 ans.



EXTRAIT :

Je m’appelle Benjamin. Cette histoire se passe en 1993, à l’automne de mes
treize ans. Elle débute exactement le lendemain de mes treize ans. Un samedi.
Nous habitions alors dans la banlieue de Liège une petite maison avec un petit
jardin.

C’est là que Farid et moi étions occupés à jouer au basket. Farid, c’est mon
meilleur ami. On se voit tous les jours. On a grandi ensemble. On va à l’école
ensemble, on fait nos devoirs ensemble. En vérité, je pourrais presque
l’appeler mon frère, si je n’avais pas déjà un frère, un vrai, Frankie, avec
qui les choses ne se passent pas aussi bien.

Mon frère allait avoir seize ans et, jusqu’à cette année-là, c’était le type
le plus formidable que je connaisse. Mais aussi le plus fou. Et mon frère
n’appréciait pas, mais alors pas du tout, mon meilleur ami Farid.



Il faisait chaud, ce samedi-là, quand Frankie a garé sa moto devant la maison
et a posé son casque dans l’herbe près de nous. Il avait son air des mauvais
jours. Il ne nous a pas dit bonjour ni rien d’autre, et a filé à la salle de
bains. Je le sais, parce qu’on a entendu claquer la porte, puis des bruits
d’eau et Farid a fait une grimace. J’ai haussé les épaules et on s’est remis à
jouer.

Quand Papa est descendu de son bureau, une heure plus tard, il est venu faire
quelques paniers avec nous. Lorsqu’il nous a demandé : « Est-ce que Frankie
est rentré ? Il n’est pas dans sa chambre. Où est-il ? », je me suis aperçu
qu’on ne l’avait jamais vu sortir de la salle de bains. Alors, mon père est
allé frapper et la porte s’est ouverte : Frankie est sorti de là un livre à la
main et aux lèvres un sourire étrange, mi-moqueur mi-énigmatique. Il s’était
tondu le crâne, complètement, totalement. La boule à zéro et brillante comme
une ampoule de 100 watts. L’atmosphère était tendue. Farid avait un air
bizarre lui aussi ; il m’a dit « à demain » et est rentré chez lui. Mon père
est resté silencieux et a regardé mon frère sans la moindre expression, puis
il a tourné les talons et est retourné à la préparation de ses cours.
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