La première librairie coopérative de Bruxelles !
Commandez en ligne 24h/24, 7jours/7 !

Click and collect (commande en ligne et livraison gratuite en magasin)
Livraison à domicile à vélo via une coopérative locale dans toute la Région Bruxelles Capitale !

Chaussée d'Alsemberg, 374
1180 Uccle - BRUXELLES
contact@quartierlibre.coopTel.: +32 23 15 45 27

 

 

Gerville Réache La vérité. Tome 3
EAN13
9782844506047
Éditeur
Ibis Rouge
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Gerville Réache La vérité. Tome 3

Ibis Rouge

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782844506047
    • Fichier PDF, avec DRM Adobe
      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    13.99
Ce tome est consacré à son dernier mandat (1902-1906). Deux destins se sont
croisés. Légitimus et Gerville-Réache firent route ensemble jusqu'en 1900. Ils
avaient le même idéal : le relèvement du pays. Ils l'exprimaient différemment,
voilà tout. L'union républicaine qu'ils formaient contre les hommes du passé,
contre les réactionnaires, contre les isaakistes, ces conservateurs traîtres à
leur pays, cimentait cette alliance tacite qui puisait ses racines dans les
lointaines terres d'Afrique.

De grands espoirs semblaient naître à partir de 1892, avec l'arrivée de
Légitimus sur la scène politique. Allait-on voir enfin une représentation
parlementaire unie sur un même programme républicain ? Allait-on pouvoir enfin
sur la Grande-Terre, comme le proposait Gerville-Réache dès 1879, repenser ce
modèle économique issu d'un autre âge, en développant les cultures secondaires
? La Guadeloupe allait-elle sortir du carcan politique et économique qui
l'étouffait ?

En 1898, la Guadeloupe envoie au Parlement Légitimus et Gerville-Réache, un
Noir et un Mulâtre, tous deux soucieux de réformes sociales. Pourquoi ces
hommes ne s'entendent-ils pas ? Pourquoi Légitimus, le député de
Pointe-à-Pitre, qui appelait les Nègres à voter pour les Nègres, offre-t-il en
1902 son siège de député de la Grande-Terre à un Blanc, à Gérault-Richard, un
journaliste véreux et sans scrupules, inconnu en Guadeloupe ?

A Paris fin janvier 1904, ses collègues le préfèrent à Jean Jaurès, le leader
socialiste, à la vice-présidence de la Chambre. Il est réélu à ce poste
l'année suivante, puis en 1906. Si la Chambre des députés et la France rendent
hommage au Guadeloupéen, l'histoire a retenu qu'il fut battu aux législatives
de mai 1906 en Basse-Terre, par Gérault-Richard.

Il laisse alors cette tribune du Parlement, ce siège qu'il affectionnait tant
et où il s'était assis 25 ans plus tôt. Il se retire sans faire de
déclaration. En soldat.
S'identifier pour envoyer des commentaires.