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Ne désespérons pas de la France et des Français, Ce pays qui plie mais ne rompt pas
EAN13
9782815957663
Éditeur
Editions de l'Aube
Date de publication
Collection
Monde en cours - Essais
Langue
français
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Ne désespérons pas de la France et des Français

Ce pays qui plie mais ne rompt pas

Editions de l'Aube

Monde en cours - Essais

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782815957663
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    12.99

  • Aide EAN13 : 9782815957670
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    12.99

Autre version disponible

« L’effondrement généralisé menace la société française », du moins si l’on se
fie au titre de la tribune publiée dans Le Figaro le 8 juin 2022 par
l’économiste Sébastien Laye et le journaliste Jean-Baptiste Giraud, auteur par
ailleurs d’un ouvrage intitulé Dernière crise avant l’Apocalypse (Ed. Ring,
2021). D’après eux, « de nombreux signaux faibles permettent d’anticiper un
possible, et peut-être malheureusement probable, grand effondrement collectif
». À en croire, en effet, la plupart des commentateurs qui s’expriment dans
l’espace public, les résultats de très nombreuses enquêtes d’opinion, le point
de vue d’experts, d’hommes et de femmes politiques, de dirigeants
d’entreprises, de syndicalistes, de représentants du monde associatif,
d’intellectuels ou d’artistes, la France va mal et même de plus en plus mal.
L’expression « déclin de la France » est d’ailleurs apparue dans plus de 2 000
articles de la presse écrite française depuis le 1er janvier 2000. Pire, on
retrouve mentionnés dans le même article le mot « France » et l’expression «
risque de guerre civile » à plus de 570 reprises durant la même période, soit
en moyenne dans un article publié toutes les deux semaines. Le pays serait en
déclin, au bord de l’explosion sociale, voire de la guerre civile avec une
extrême droite, ou une gauche radicale, au choix, aux portes du pouvoir. Les
symptômes de cette grande crise nationale sont maintenant bien connus et
largement commentés de façon quotidienne : fragmentation et polarisation de la
société, grande angoisse de la « France périphérique » (Christophe Guilluy) et
en particulier des catégories populaires et des classes moyennes qui «
décrochent », déclin du pays dans les classements économiques internationaux
et de son influence dans le monde, désindustrialisation particulièrement
prononcée, déclin économique et démographique de nombreux territoires,
endettement public élevé, difficile accès à la propriété pour une partie des
Français, baisse du « niveau » des élèves, mauvais classements de la France
dans les enquêtes internationales sur le niveau scolaire, développement des
communautarismes, voire de séparatismes, délinquance, attentats de masse, ou
effondrement des deux grandes forces politiques qui se sont partagées le
pouvoir pendant quatre décennies jusqu’en 2017 (droite traditionnelle et Parti
socialiste). Les Français, quant à eux, seraient au plus mal. Ils seraient en
colère, pessimistes, nostalgiques (adeptes du fameux « c’était mieux avant »),
méfiants les uns vis-à-vis des autres, obnubilés par le déclassement social,
xénophobes, éco-anxieux, dégoûtés par la politique, défiants à l’égard des
élites, tentés par le vote extrême, par la « désertion » ou la « bifurcation »
personnelle, à l’instar d’étudiants ou de diplômés de certaines grandes
écoles, ou encore par la voie de l’exil. Ceci serait lié à un accroissement de
la pauvreté, de la précarité, des inégalités, de l’insécurité et des
incivilités et au sentiment que l’« ascenseur social » est bloqué. Cela se
traduirait notamment par une montée de la souffrance au travail et des burn-
out, la consommation croissante de médicaments anxiolytiques et
antidépresseurs, ainsi que de drogues, mais aussi par des mouvements sociaux
d’ampleur ou bien sur le plan politique, avec une montée de l’abstention, du
vote blanc et nul, et des suffrages en faveur des partis et des candidats de
la droite et de la gauche radicales. Personne ne nie le fait que le pays
traverse de nombreuses crises et qu’une partie de la société française est en
souffrance et a vu sa situation se dégrader dans la période récente. Le
journaliste Eric Dupin et le sondeur François Miquet-Marty ont parlé à ce
propos d’une « fatigue de la modernité » pour le premier et d’une « société
française en dépression » qui souffre d’une « crise de "malsociété" » pour le
second. Mais, si l’on fait aussi l’effort de regarder de façon froide et
objective ce qui va bien en France, ce qui s’améliore et ce qui change de
façon positive, de comparer la situation française à celle de pays équivalents
et d’écouter ce que l’on dit de nous à l’étranger, on peut voir que, sans
tomber dans une forme de cocorico ou de fierté nationale malvenue, le pays et
ses habitants ne sont pas dans une situation aussi désespérée que cela. C’est
l’objet de ce livre qui vise à montrer qu’il y a aussi une France qui va bien,
qui s’en sort, qui agit, qui prend des initiatives, qui invente, qui essaie de
trouver des solutions, qui innove, qui progresse, qui fait bouger les lignes,
qui voit l’avenir de façon positive et qui tente de se relever de différents
chocs. Cette France n’est pas non plus uniquement celle des CSP+, des Bac+5 et
plus, des hauts revenus, des grandes agglomérations « mondialisées », des
start up ou celle qui vote Macron. On en entend globalement assez peu parler
dans les médias nationaux traditionnels, mais elle existe bel et bien. On peut
quelquefois en lire la chronique quotidienne dans la presse locale ou bien
plus sûrement dans des médias spécialisés délivrant des informations «
positives ».
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