- EAN13
- 9782811121884
- Éditeur
- Karthala
- Date de publication
- 24/04/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782811121884
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
21.99
Autre version disponible
-
Papier - Karthala 28,00
Événements exceptionnels appelant une réponse rapide, les catastrophes se
gouvernent. Elles impliquent les autorités locales et nationales, des
organisations non gouvernementales, des experts et des scientifiques, des
agences multilatérales et les habitants eux-mêmes. Elles mettent en jeu des
instruments et des dispositifs variés de politique publique. La grippe aviaire
à Hong Kong en 2009, les coulées de boue d’Alma Ata au Kazakhstan dans les
années 1960, le Tsunami de 2004 au Sri Lanka, les inondations du Rhône en
France de 2003 et celles qui ont touché Santa Fe en Argentine en 1999, la
contamination à la dioxine de 1976 à Seveso, en Italie : six cas singuliers,
parmi de nombreux autres, dont l’analyse comparée permet de dégager
continuités et similitudes du gouvernement des catastrophes. Les enquêtes
historiques et ethnographiques montrent comment les sinistrés, trop souvent
réduits à leur condition de victimes, soumettent les mesures et les procédures
qui leur sont appliquées à la critique. Elles interdisent de s’en tenir à la
seule problématique de la « culture du risque » des populations affectées.
Elles éclairent les multiples appropriations et transformations dont les
dispositifs de gouvernement font l’objet. Elles révèlent les contextes
politiques, sociaux et économiques des catastrophes pour réinscrire ces
événements, singuliers et traumatisants, dans le temps long et la densité des
configurations sociales. Sandrine Revet est anthropologue (SciencesPo-CERI).
Elle a notamment publié Anthropologie d’une catastrophe (Presses de la
Sorbonne nouvelle, 2007) à propos des coulées de boue au Venezuela, en 1999.
Elle poursuit une enquête sur le gouvernement international des catastrophes
sur des terrains latino-américains et au sein des organisations
internationales. Julien Langumier est ethnologue (UMR CNRS Environnement,
ville et société). Il a notamment publié Survivre à l’inondation. Pour une
ethnologie de la catastrophe (ENS Éditions, 2008) au sujet des inondations des
Basses plaines de l’Aude. Il développe une ethnographie des institutions pour
saisir les interactions entre politiques publiques et pratiques des
populations.
gouvernent. Elles impliquent les autorités locales et nationales, des
organisations non gouvernementales, des experts et des scientifiques, des
agences multilatérales et les habitants eux-mêmes. Elles mettent en jeu des
instruments et des dispositifs variés de politique publique. La grippe aviaire
à Hong Kong en 2009, les coulées de boue d’Alma Ata au Kazakhstan dans les
années 1960, le Tsunami de 2004 au Sri Lanka, les inondations du Rhône en
France de 2003 et celles qui ont touché Santa Fe en Argentine en 1999, la
contamination à la dioxine de 1976 à Seveso, en Italie : six cas singuliers,
parmi de nombreux autres, dont l’analyse comparée permet de dégager
continuités et similitudes du gouvernement des catastrophes. Les enquêtes
historiques et ethnographiques montrent comment les sinistrés, trop souvent
réduits à leur condition de victimes, soumettent les mesures et les procédures
qui leur sont appliquées à la critique. Elles interdisent de s’en tenir à la
seule problématique de la « culture du risque » des populations affectées.
Elles éclairent les multiples appropriations et transformations dont les
dispositifs de gouvernement font l’objet. Elles révèlent les contextes
politiques, sociaux et économiques des catastrophes pour réinscrire ces
événements, singuliers et traumatisants, dans le temps long et la densité des
configurations sociales. Sandrine Revet est anthropologue (SciencesPo-CERI).
Elle a notamment publié Anthropologie d’une catastrophe (Presses de la
Sorbonne nouvelle, 2007) à propos des coulées de boue au Venezuela, en 1999.
Elle poursuit une enquête sur le gouvernement international des catastrophes
sur des terrains latino-américains et au sein des organisations
internationales. Julien Langumier est ethnologue (UMR CNRS Environnement,
ville et société). Il a notamment publié Survivre à l’inondation. Pour une
ethnologie de la catastrophe (ENS Éditions, 2008) au sujet des inondations des
Basses plaines de l’Aude. Il développe une ethnographie des institutions pour
saisir les interactions entre politiques publiques et pratiques des
populations.
S'identifier pour envoyer des commentaires.