- EAN13
- 9782721013279
- Éditeur
- Des Femmes
- Date de publication
- 13/06/2024
- Collection
- Biographie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Ayant grandi entre la Palestine et le Liban, Marie Ziadé (1886-1941) immigre
finalement au Caire avec sa famille. C’est là qu’elle choisit, avec la
complicité de sa mère, son nouveau prénom, May. Née dans une famille
d’intellectuels, elle déploie son écriture dans la presse nationale et rédige
des biographies pour mettre en lumière des personnalités féminines de talent.
La finesse de son style et sa force imaginative la dirigent également vers la
poésie et le roman. Figure majeure de la vie culturelle de l’époque, elle se
lie d’amitié avec nombre de ses contemporains, et développe une relation
amoureuse épistolaire avec le poète Gibran Khalil Gibran. Adorée par ses pairs
puis reléguée vers l’oubli, May a subi la misogynie de ses cousins qui ont
voulu la spolier de son héritage jusqu’à la faire interner en hôpital
psychiatrique dont elle est finalement sortie, à jamais brisée par les deuils
et la souffrance. C’est avec une précision d’orfèvre que Carmen Boustani a
rédigé cette biographie. Le portrait extrêmement fourni de May Ziadé,
considérée comme l’une des premières féministes du Moyen-Orient, dévoile une
femme au caractère affirmé et à la sensibilité sans pareille. On y découvre
également une fresque vivante et passionnante de la vie culturelle de Beyrouth
et du Caire aux XIXe et XXe siècles. « May Ziadé casse l’idée qu’une femme
créatrice appartient à la gent masculine. Cette femme sans enfants engendre
des générations de femmes qui lui ont succédé, et qui, tout en innovant, lui
restent liées par une parenté de pensée. C’est ce qu’on pourrait appeler une
“fonction maternelle” dans le champ du symbolique. Sa vie est un roman, au
cœur des choses, toujours ouvert, qui ne connaît pas de fin et ne prend sens
que revisité par la littérature. » C. B.
finalement au Caire avec sa famille. C’est là qu’elle choisit, avec la
complicité de sa mère, son nouveau prénom, May. Née dans une famille
d’intellectuels, elle déploie son écriture dans la presse nationale et rédige
des biographies pour mettre en lumière des personnalités féminines de talent.
La finesse de son style et sa force imaginative la dirigent également vers la
poésie et le roman. Figure majeure de la vie culturelle de l’époque, elle se
lie d’amitié avec nombre de ses contemporains, et développe une relation
amoureuse épistolaire avec le poète Gibran Khalil Gibran. Adorée par ses pairs
puis reléguée vers l’oubli, May a subi la misogynie de ses cousins qui ont
voulu la spolier de son héritage jusqu’à la faire interner en hôpital
psychiatrique dont elle est finalement sortie, à jamais brisée par les deuils
et la souffrance. C’est avec une précision d’orfèvre que Carmen Boustani a
rédigé cette biographie. Le portrait extrêmement fourni de May Ziadé,
considérée comme l’une des premières féministes du Moyen-Orient, dévoile une
femme au caractère affirmé et à la sensibilité sans pareille. On y découvre
également une fresque vivante et passionnante de la vie culturelle de Beyrouth
et du Caire aux XIXe et XXe siècles. « May Ziadé casse l’idée qu’une femme
créatrice appartient à la gent masculine. Cette femme sans enfants engendre
des générations de femmes qui lui ont succédé, et qui, tout en innovant, lui
restent liées par une parenté de pensée. C’est ce qu’on pourrait appeler une
“fonction maternelle” dans le champ du symbolique. Sa vie est un roman, au
cœur des choses, toujours ouvert, qui ne connaît pas de fin et ne prend sens
que revisité par la littérature. » C. B.
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