- EAN13
- 9782707339874
- Éditeur
- Les Éditions de Minuit
- Date de publication
- 18/11/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
Ceci est un roman. C’est-à-dire un livre qui ne raconte pas qu’une seule
histoire, mais qui rassemble plusieurs récits, qui les allie en
d’inextricables et significatives proximités, qui fait feu de tout bois, comme
dans un jeu entre enfants, gouverné par le seul souci de perpétuer l’aventure.
Histoires gigognes, pleurs, cris et danses qui pourraient finalement, ne
constituer que la seule vie bien remplie d’un seul protagoniste, « Frégoli »
insensé qui tenterait toutes les expériences, les possibles et les
impossibles, les imaginaires et les réelles. En ce sens, La Disparition de
maman est bel et bien un roman d’aventures. Il s’adresse, en priorité, aux
enfants très expérimentés que nous n’avons jamais été et dont nous n’avons
jamais eu la ferveur, aux inventeurs du feu, de la roue et des patins à
roulettes. Il remet en cause les habituels personnages de romans, fantoches
qui, trop souvent, obéissent à une logique interne et dont tous les actes,
d’une certaine manière, sont prévisibles. Le roman d’aujourd’hui doit donc,
nécessairement, montrer de nouveaux héros vivants dans leur propre imaginaire
et aux comportements imprévisibles qui, de plus, agissent et rêvent en
symbiose avec ce qui les entoure, objets, animaux et végétaux. Chaque roman
devrait être un tour du monde en cent pages. Ce roman nie le temps, se situe
au-delà du temps dans la mesure où l’auteur ne considère pas ses personnages
comme des créatures lui appartenant corps et bien ; ils apparaissent,
disparaissent et l’on n’est jamais sûr de les reconnaître à bon escient ; ils
sont doués d’une existence hasardeuse. Le livre demeure constamment ouvert.
L’auteur serait dès lors devant son ouvrage, comme ce promeneur plongeant un
bâton dans une fourmilière et observant ce qu’il s’y passe avec une curiosité
extrême et une totale candeur. Ce livre n’entend rien démontrer, ne veut rien
raconter, à la limite ne veut rien dire, mais tout apprendre, tout
entreprendre et tout réussir. Et le roman devient ce qu’il devait être : une
vaste chambre d’échos, un livre sans fin.
histoire, mais qui rassemble plusieurs récits, qui les allie en
d’inextricables et significatives proximités, qui fait feu de tout bois, comme
dans un jeu entre enfants, gouverné par le seul souci de perpétuer l’aventure.
Histoires gigognes, pleurs, cris et danses qui pourraient finalement, ne
constituer que la seule vie bien remplie d’un seul protagoniste, « Frégoli »
insensé qui tenterait toutes les expériences, les possibles et les
impossibles, les imaginaires et les réelles. En ce sens, La Disparition de
maman est bel et bien un roman d’aventures. Il s’adresse, en priorité, aux
enfants très expérimentés que nous n’avons jamais été et dont nous n’avons
jamais eu la ferveur, aux inventeurs du feu, de la roue et des patins à
roulettes. Il remet en cause les habituels personnages de romans, fantoches
qui, trop souvent, obéissent à une logique interne et dont tous les actes,
d’une certaine manière, sont prévisibles. Le roman d’aujourd’hui doit donc,
nécessairement, montrer de nouveaux héros vivants dans leur propre imaginaire
et aux comportements imprévisibles qui, de plus, agissent et rêvent en
symbiose avec ce qui les entoure, objets, animaux et végétaux. Chaque roman
devrait être un tour du monde en cent pages. Ce roman nie le temps, se situe
au-delà du temps dans la mesure où l’auteur ne considère pas ses personnages
comme des créatures lui appartenant corps et bien ; ils apparaissent,
disparaissent et l’on n’est jamais sûr de les reconnaître à bon escient ; ils
sont doués d’une existence hasardeuse. Le livre demeure constamment ouvert.
L’auteur serait dès lors devant son ouvrage, comme ce promeneur plongeant un
bâton dans une fourmilière et observant ce qu’il s’y passe avec une curiosité
extrême et une totale candeur. Ce livre n’entend rien démontrer, ne veut rien
raconter, à la limite ne veut rien dire, mais tout apprendre, tout
entreprendre et tout réussir. Et le roman devient ce qu’il devait être : une
vaste chambre d’échos, un livre sans fin.
S'identifier pour envoyer des commentaires.