- EAN13
- 9782706277542
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Grasset)
- Date de publication
- 1973
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Eugénie Lapessé est une femme d’apparence simple, une femme du peuple, une
mère affrontée à l’angoisse et qui cherche la paix. Sa vie nous est racontée
en trois nuits, plus quelques autres veillées ou crépuscules. Eugénie nous
apparaît d’abord fugacement par les yeux de sa mère Amélie, puis plus
longuement, au cours d’une nuit d’hôpital telle qu’elle se revoit, enfant,
jeune fille, femme, dans ses rapports avec ses frères et sœurs, ses patrons,
son mari. Les méditations de son fils, Thomas Lapessé, dont Jean-Marie Paupert
nous avait peint dans un roman précédent la vie haletante et déchirée, la
présentent enfin à travers les rêves d’un enfant qui se souvient de sa mère,
de ses peurs, de ses angoisses, de ses malheurs. C’est tout un monde disparu
qui nous est ainsi rendu. Un petit monde de pauvres gens et de gens pauvres de
la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe, enfoncés dans la
vieille chrétienté et en proie au péché comme au souci du pain. On y rencontre
les obsessions du sexe mauvais, du sang pourri, de la vie impossible. A
travers les petits faits de la vie quotidienne perce la grande inquiétude de
la vie. Et, bien que rien ne nous soit conté ici que la vie simple d’une femme
simple, en elle transparaît toute l’angoisse de l’existence. Écrit dans un
style maîtrisé, coulant d’un seul flot, charriant à l’occasion un savoureux
parler populaire, ce livre grave et réaliste est aussi un roman pittoresque et
singulièrement prenant.
mère affrontée à l’angoisse et qui cherche la paix. Sa vie nous est racontée
en trois nuits, plus quelques autres veillées ou crépuscules. Eugénie nous
apparaît d’abord fugacement par les yeux de sa mère Amélie, puis plus
longuement, au cours d’une nuit d’hôpital telle qu’elle se revoit, enfant,
jeune fille, femme, dans ses rapports avec ses frères et sœurs, ses patrons,
son mari. Les méditations de son fils, Thomas Lapessé, dont Jean-Marie Paupert
nous avait peint dans un roman précédent la vie haletante et déchirée, la
présentent enfin à travers les rêves d’un enfant qui se souvient de sa mère,
de ses peurs, de ses angoisses, de ses malheurs. C’est tout un monde disparu
qui nous est ainsi rendu. Un petit monde de pauvres gens et de gens pauvres de
la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe, enfoncés dans la
vieille chrétienté et en proie au péché comme au souci du pain. On y rencontre
les obsessions du sexe mauvais, du sang pourri, de la vie impossible. A
travers les petits faits de la vie quotidienne perce la grande inquiétude de
la vie. Et, bien que rien ne nous soit conté ici que la vie simple d’une femme
simple, en elle transparaît toute l’angoisse de l’existence. Écrit dans un
style maîtrisé, coulant d’un seul flot, charriant à l’occasion un savoureux
parler populaire, ce livre grave et réaliste est aussi un roman pittoresque et
singulièrement prenant.
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