- EAN13
- 9782706210600
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- Date de publication
- 1959
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Qui était le mort de la rue Sainte-Apolline ? On l’avait retrouvé dépouillé de
ses papiers d’identité. Il n’était pas fiché au sommier de la Préfecture et,
pourtant, au moment de la levée du corps, quai de la Rapée, le cercueil
disparaissait sous l’amoncellement des gerbes de fleurs, comme c’est l’usage
pour un caïd du milieu. Sans ce chauffeur de taxi qui avait retrouvé le
portefeuille dans sa voiture, était-il certain que la famille aurait signalé
la disparition en temps utile ? Pourquoi y avait-il tant de gerbes et de
couronnes et neuf personnes seulement pour suivre l’enterrement ? Deux femmes
en noir et un homme tenant un petit garçon par la main, la famille du disparu,
une concierge, une prostituée et trois employés d’assurances. Que craignaient
les "autres" en n’assistant pas à la cérémonie ? Piju était-il bien certain
d’avoir identifié le conducteur de la 403 grise qui suivait clandestinement le
cortège ? Qui était le mort de la rue Sainte-Apolline ? Il ne suffisait pas
d’être en possession de ses papiers d’identité pour répondre à cette question.
En effet, c’est à partir de ce moment-là que les ennuis commencèrent pour
François et Piju qui durent mener une enquête longue et difficile en se
livrant au sport fastidieux du porte à porte.
ses papiers d’identité. Il n’était pas fiché au sommier de la Préfecture et,
pourtant, au moment de la levée du corps, quai de la Rapée, le cercueil
disparaissait sous l’amoncellement des gerbes de fleurs, comme c’est l’usage
pour un caïd du milieu. Sans ce chauffeur de taxi qui avait retrouvé le
portefeuille dans sa voiture, était-il certain que la famille aurait signalé
la disparition en temps utile ? Pourquoi y avait-il tant de gerbes et de
couronnes et neuf personnes seulement pour suivre l’enterrement ? Deux femmes
en noir et un homme tenant un petit garçon par la main, la famille du disparu,
une concierge, une prostituée et trois employés d’assurances. Que craignaient
les "autres" en n’assistant pas à la cérémonie ? Piju était-il bien certain
d’avoir identifié le conducteur de la 403 grise qui suivait clandestinement le
cortège ? Qui était le mort de la rue Sainte-Apolline ? Il ne suffisait pas
d’être en possession de ses papiers d’identité pour répondre à cette question.
En effet, c’est à partir de ce moment-là que les ennuis commencèrent pour
François et Piju qui durent mener une enquête longue et difficile en se
livrant au sport fastidieux du porte à porte.
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