- EAN13
- 9782600358736
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2018
- Collection
- Histoire des Idées et Critique Littéraire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Baudelaire et la sacralité de la poésie
John E. Jackson
Droz
Histoire des Idées et Critique Littéraire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600358736
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Brèves descriptions alternatives
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
16.99
Autre version disponible
-
Papier - Droz 23,00
La religion, dans Les Fleurs du Mal, n’est pas une. Elle existe bel et bien,
mais elle n’existe que sous une forme multiple, diverse et parfois
contradictoire. Entre la saisie doloriste de la souffrance, comprise comme
identification à la souffrance rédemptrice du Christ et le dévoiement, voire
la parodie du langage religieux, entre les poèmes de la « révolte », qui
tendent à substituer à Jésus la figure de Satan et la tendance à apothéoser la
mort ou même le « dieu de l’Utile », la poésie de Baudelaire hésite sur le
plan religieux entre des postulations contradictoires. Une fois reconnue la
difficulté de définir un dénominateur commun à ces différentes tendances, les
pages de ce livre suggèrent de voir dans l’affirmation de la transcendance
d’autrui le relais poétique de la transcendance divine et la substitution à la
liturgie religieuse traditionnelle d’une liturgie poétique de l’union, ou d’un
lien, que le texte crée en même temps qu’il l’énonce.
mais elle n’existe que sous une forme multiple, diverse et parfois
contradictoire. Entre la saisie doloriste de la souffrance, comprise comme
identification à la souffrance rédemptrice du Christ et le dévoiement, voire
la parodie du langage religieux, entre les poèmes de la « révolte », qui
tendent à substituer à Jésus la figure de Satan et la tendance à apothéoser la
mort ou même le « dieu de l’Utile », la poésie de Baudelaire hésite sur le
plan religieux entre des postulations contradictoires. Une fois reconnue la
difficulté de définir un dénominateur commun à ces différentes tendances, les
pages de ce livre suggèrent de voir dans l’affirmation de la transcendance
d’autrui le relais poétique de la transcendance divine et la substitution à la
liturgie religieuse traditionnelle d’une liturgie poétique de l’union, ou d’un
lien, que le texte crée en même temps qu’il l’énonce.
S'identifier pour envoyer des commentaires.