- EAN13
- 9782402073578
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Éditions universitaires )
- Date de publication
- 31/12/1976
- Collection
- Citoyens
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les paysanneries françaises
Michel Blanc
FeniXX réédition numérique (Éditions universitaires )
Citoyens
Livre numérique
Qui sont-ils donc, ces paysans dont le nombre se réduit inexorablement,
d’année en année ? Certains survivent sur une exploitation dont ils savent
qu’elle disparaîtra avec eux. Leur seule ambition est de durer au moins
jusqu’à leur mort. D’autres ont allègrement pris le virage d’une agriculture
mécanisée, spécialisée, modernisée. Ils ont rêvé de plus de liberté et de
responsabilité. Mais, pour certains, le réveil est aujourd’hui douloureux. Les
dettes croissent plus vite que le travail capable de produire les
remboursements. Ils rejoignent donc la paysannerie pauvre traditionnelle.
Récents ou anciens, les paysans pauvres sont les victimes de l’évolution du
système économique. D’autres encore ont réussi à agrandir leur exploitation et
peuvent tirer parti du « progrès » technique qui élimine inexorablement les
paysans pauvres. Cette paysannerie-là n’a pas les mêmes intérêts que la
précédente. Mais elle ne peut pour autant être assurée d’avoir gagné son pari
: sans cesse l’évolution économique provoque le glissement de paysans moyens
vers les rangs de la paysannerie pauvre. Il y a enfin les « patrons » : ceux
qui sont à la tête de plusieurs salariés. Leur nombre n’a guère varié depuis
cinquante ans. Serait-ce que l’agriculture, par nature, ne convient pas aux
formes capitalistes qui se sont si bien épanouies dans l’industrie ? Il existe
des paysanneries en France. Et non pas un ensemble homogène. Des couches
traversées de conflits, aux intérêts parfois convergents, parfois opposés.
Michel Blanc examine comment se sont formées ces couches sociales, selon quels
mécanismes, économiques et sociaux, elles évoluent, et quel est leur avenir.
d’année en année ? Certains survivent sur une exploitation dont ils savent
qu’elle disparaîtra avec eux. Leur seule ambition est de durer au moins
jusqu’à leur mort. D’autres ont allègrement pris le virage d’une agriculture
mécanisée, spécialisée, modernisée. Ils ont rêvé de plus de liberté et de
responsabilité. Mais, pour certains, le réveil est aujourd’hui douloureux. Les
dettes croissent plus vite que le travail capable de produire les
remboursements. Ils rejoignent donc la paysannerie pauvre traditionnelle.
Récents ou anciens, les paysans pauvres sont les victimes de l’évolution du
système économique. D’autres encore ont réussi à agrandir leur exploitation et
peuvent tirer parti du « progrès » technique qui élimine inexorablement les
paysans pauvres. Cette paysannerie-là n’a pas les mêmes intérêts que la
précédente. Mais elle ne peut pour autant être assurée d’avoir gagné son pari
: sans cesse l’évolution économique provoque le glissement de paysans moyens
vers les rangs de la paysannerie pauvre. Il y a enfin les « patrons » : ceux
qui sont à la tête de plusieurs salariés. Leur nombre n’a guère varié depuis
cinquante ans. Serait-ce que l’agriculture, par nature, ne convient pas aux
formes capitalistes qui se sont si bien épanouies dans l’industrie ? Il existe
des paysanneries en France. Et non pas un ensemble homogène. Des couches
traversées de conflits, aux intérêts parfois convergents, parfois opposés.
Michel Blanc examine comment se sont formées ces couches sociales, selon quels
mécanismes, économiques et sociaux, elles évoluent, et quel est leur avenir.
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