- EAN13
- 9782402037099
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- Date de publication
- 1981
- Collection
- La mémoire du siècle
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Prague, le rideau de fer s'est abattu (1948)
Jean-Pierre Rageau
FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
La mémoire du siècle
Livre numérique
Février 1948, le Parti communiste tchécoslovaque est porté au pouvoir par ce
que l’Occident appellera le « Coup de Prague ». Dans les jours qui suivent,
toutes les autres formations politiques tchèques et slovaques sont exclues du
gouvernement pour être bientôt interdites, et la Tchécoslovaquie bascule dans
le camp communiste. Ce coup de force « tranquille », légal, provoque un émoi
considérable en Occident, et ne cessera plus d’être invoqué pour justifier
l’exclusion des communistes des gouvernements de l’Europe de l’Ouest. Pour
l’opinion internationale, le « Coup de Prague » marque le véritable début de
la guerre froide et témoigne de sa matérialité. Replaçant février 1948 dans le
contexte politique et mental de l’après-guerre, Jean-Pierre Rageau fait
revivre ici jour par jour l’évolution de cette crise et les étapes de ce coup
de force sans effusion de sang. S’agissait-il d’un « putsch » réalisé par les
communistes locaux sur l’injonction de Staline et du Kominform ? Était-ce au
contraire, comme le soutiendra le camp communiste, un développement
révolutionnaire rendu inéluctable par les menées hostiles de l’impérialisme
américain ? L’auteur analyse ici les motivations qui animèrent les
protagonistes, tout en étudiant les mécanismes mêmes de la crise. Plus de
trente ans après, l’expérience politique tchécoslovaque qui, dès 1945, tentait
d’associer la démocratie libérale et la planification socialiste, garde
aujourd’hui toute sa valeur d’expérience exemplaire.
que l’Occident appellera le « Coup de Prague ». Dans les jours qui suivent,
toutes les autres formations politiques tchèques et slovaques sont exclues du
gouvernement pour être bientôt interdites, et la Tchécoslovaquie bascule dans
le camp communiste. Ce coup de force « tranquille », légal, provoque un émoi
considérable en Occident, et ne cessera plus d’être invoqué pour justifier
l’exclusion des communistes des gouvernements de l’Europe de l’Ouest. Pour
l’opinion internationale, le « Coup de Prague » marque le véritable début de
la guerre froide et témoigne de sa matérialité. Replaçant février 1948 dans le
contexte politique et mental de l’après-guerre, Jean-Pierre Rageau fait
revivre ici jour par jour l’évolution de cette crise et les étapes de ce coup
de force sans effusion de sang. S’agissait-il d’un « putsch » réalisé par les
communistes locaux sur l’injonction de Staline et du Kominform ? Était-ce au
contraire, comme le soutiendra le camp communiste, un développement
révolutionnaire rendu inéluctable par les menées hostiles de l’impérialisme
américain ? L’auteur analyse ici les motivations qui animèrent les
protagonistes, tout en étudiant les mécanismes mêmes de la crise. Plus de
trente ans après, l’expérience politique tchécoslovaque qui, dès 1945, tentait
d’associer la démocratie libérale et la planification socialiste, garde
aujourd’hui toute sa valeur d’expérience exemplaire.
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