- EAN13
- 9782363077813
- Éditeur
- Culture commune
- Date de publication
- 26/09/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782363077813
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1.99
Cratyle
Platon (traduction Victor Cousin)
Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition
numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
Le Cratyle est un dialogue de Platon. La discussion porte sur la question de
savoir si la langue est un système de signes arbitraires ou naturels
(démontrant une relation intrinsèque avec ce qu’ils représentent). Une grande
partie du dialogue est utilisée pour une analyse étymologique.
Socrate y combat deux thèses opposées sur la vérité du langage, celle
d'Hermogène, qui soutient que les noms sont justes en fonction d'une
convention et celle de Cratyle, qui soutient que les noms sont justes par
nature. Derrière ces deux thèses se cachent deux quêtes du sens. Il y a en
filigrane de la pensée d'Hermogène la thèse protagoréenne de "l'homme mesure
de toute chose". Appliquée au langage, cette thèse affirme que c'est l'homme
qui donne un sens à toute chose. La vérité du monde appartient dès lors au
monde social humain. À l'inverse, Cratyle, en affirmant la justesse naturelle
des noms, propose une nature qui a un sens, mais qui échappe aux hommes : tout
est dans un flux perpétuel, un héraclitéisme poussé à l'absurde. Pour récuser
ces deux visions du monde, Socrate va faire exploser l'adéquation jusque-là
idyllique entre mot et nom.
Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/
Platon (traduction Victor Cousin)
Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition
numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
Le Cratyle est un dialogue de Platon. La discussion porte sur la question de
savoir si la langue est un système de signes arbitraires ou naturels
(démontrant une relation intrinsèque avec ce qu’ils représentent). Une grande
partie du dialogue est utilisée pour une analyse étymologique.
Socrate y combat deux thèses opposées sur la vérité du langage, celle
d'Hermogène, qui soutient que les noms sont justes en fonction d'une
convention et celle de Cratyle, qui soutient que les noms sont justes par
nature. Derrière ces deux thèses se cachent deux quêtes du sens. Il y a en
filigrane de la pensée d'Hermogène la thèse protagoréenne de "l'homme mesure
de toute chose". Appliquée au langage, cette thèse affirme que c'est l'homme
qui donne un sens à toute chose. La vérité du monde appartient dès lors au
monde social humain. À l'inverse, Cratyle, en affirmant la justesse naturelle
des noms, propose une nature qui a un sens, mais qui échappe aux hommes : tout
est dans un flux perpétuel, un héraclitéisme poussé à l'absurde. Pour récuser
ces deux visions du monde, Socrate va faire exploser l'adéquation jusque-là
idyllique entre mot et nom.
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