- EAN13
- 9782356714329
- Éditeur
- Presses des Mines
- Date de publication
- 21/04/2017
- Collection
- Sciences sociales
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un air familier ?
Sociohistoire des pollutions atmosphériques
Florian Charvolin, Stéphane Frioux, Léa Kamoun, François Mélard, Isabelle Roussel
Presses des Mines
Sciences sociales
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782356714329
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Papier - École des Mines 29,00
Pollutions au mercaptan, particules de moteur diesel dans l'air, odeurs de
raffineries, rejets d'anhydrides sulfureux... nous avons tous périodiquement
l'impression de vivre dans un monde irrespirable. Cet air, si familier qu'il
passe aussi inaperçu que le fait de le respirer, est devenu avec le progrès
scientifique et l'industrialisation une affaire d'expertise et de politiques
publiques. L'ouvrage montre comment l'air se manifeste dans la vie de nos
concitoyens depuis le milieu du xixe siècle : affaire de perception d'abord,
de revendication ensuite, et finalement, depuis les années 1950,
d'appareillage technique. La population est acteur à plus d'un titre de la
politique de l'air, publique comme privée : elle multiplie les plaintes,
s'élève contre la pollution chronique, est la destinataire d'informations
techniques comme l'indice atmo, mène des actions locales pour lutter contre
les gènes, etc. C'est ce que montre cet ouvrage dans une enquête qui associe
historien, sociologue, politiste et géographe. Et l'on pourra ainsi se
demander si mesurer l'air est une façon d'exprimer sa foi dans la maîtrise «
sur » les problèmes environnementaux par la modernisation technique, ou bien
si c'est le début d'une exploration plus démocratique de l'homme « dans » son
environnement, avec le retour en grâce de la participation des habitants,
comme ce fut récemment le cas dans la cartographie des odeurs.
raffineries, rejets d'anhydrides sulfureux... nous avons tous périodiquement
l'impression de vivre dans un monde irrespirable. Cet air, si familier qu'il
passe aussi inaperçu que le fait de le respirer, est devenu avec le progrès
scientifique et l'industrialisation une affaire d'expertise et de politiques
publiques. L'ouvrage montre comment l'air se manifeste dans la vie de nos
concitoyens depuis le milieu du xixe siècle : affaire de perception d'abord,
de revendication ensuite, et finalement, depuis les années 1950,
d'appareillage technique. La population est acteur à plus d'un titre de la
politique de l'air, publique comme privée : elle multiplie les plaintes,
s'élève contre la pollution chronique, est la destinataire d'informations
techniques comme l'indice atmo, mène des actions locales pour lutter contre
les gènes, etc. C'est ce que montre cet ouvrage dans une enquête qui associe
historien, sociologue, politiste et géographe. Et l'on pourra ainsi se
demander si mesurer l'air est une façon d'exprimer sa foi dans la maîtrise «
sur » les problèmes environnementaux par la modernisation technique, ou bien
si c'est le début d'une exploration plus démocratique de l'homme « dans » son
environnement, avec le retour en grâce de la participation des habitants,
comme ce fut récemment le cas dans la cartographie des odeurs.
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