- EAN13
- 9782352889281
- Éditeur
- City éditions
- Date de publication
- 2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782352889281
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
15.00 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - City Edition 21,60
**Extrait**
Cette nuit-l a, un mauvais reve me reveille en sursaut. Assis dans mon lit,
les yeux grands ouverts, je regarde devant moi, mais je ne vois rien.
C'etait un reve totem, une vision. Onawa, la femelle couguar qui me fait
office de totem, tentait de me dire quelque chose. Je me rallonge, les yeux
toujours ouverts.
J'attrape sur ma table de chevet la laniere de cuir de ma pochette medicinale
et la serre fort contre mon torse.
Mon coeur tambourine encore.
Onawa avait peur. Nous etions dans une foret, je m'en souviens. Elle etait
posee sur une pierre, sa jolie gueule fauve a mon niveau. Mais derriere elle…,
l'obscurite, comme si un epais brouillard noir avalait les arbres.
Des ombres s'y mouvaient.
Onawa disait quelque chose. Quelque chose d'important.
Je serre davantage ma pochette tout en me concentrant.
J'avais ete distrait. Il y avait quelqu'un d'autre dans mon reve. Une fille ?
Oui, c'etait bien ça. Elle tenait une torche. Du moins, il y avait une lumiere
rouge. Ou etaientce ses cheveux ? Peut-etre.
Mais la lumiere semblait avoir une certaine importance.
Cette fille l'apportait. En tout cas, Onawa m'a dit quelque chose, et je
n'arrive pas a m'en souvenir.
Les souris se mettent soudain a gratter sous le plancher.
Le clair de lune traverse le rideau fin de ma fenetre. Je suis sur que la
piece n'etait pas aussi eclairee quelques instants auparavant. Je me suis
reveille dans le noir total. Il ne fait plus que sombre desormais. Des nuages
? Peut-etre.
J'ai du me rendormir comme une souche. Mon reveil me rappelle a la realite
bien trop tot. Je l'eteins et sors du lit. Le plancher est froid sous mes
pieds. C'est dingue. Il ne fait jamais aussi froid a cette periode dans
l'Oklahoma.
Je glisse la laniere de cuir autour de mon cou et lache la pochette. Ma main
gauche est engourdie de l'avoir serree si fort pendant, quoi ? Quatre, cinq
heures ? Je la detends tout en utilisant l'autre pour choisir dans un carton
de vetements mon tee-shirt « Metallica - Kill 'em All ».
Il est un peu froisse, so what1 ? Je l'enfile, hesite un instant, et sors ma
pochette medicinale de dessous. Puis je pioche le reste de ma tenue : un jean
noir, des chaussettes noires et mes bottes denichees dans un surplus
militaire.
Cette nuit-l a, un mauvais reve me reveille en sursaut. Assis dans mon lit,
les yeux grands ouverts, je regarde devant moi, mais je ne vois rien.
C'etait un reve totem, une vision. Onawa, la femelle couguar qui me fait
office de totem, tentait de me dire quelque chose. Je me rallonge, les yeux
toujours ouverts.
J'attrape sur ma table de chevet la laniere de cuir de ma pochette medicinale
et la serre fort contre mon torse.
Mon coeur tambourine encore.
Onawa avait peur. Nous etions dans une foret, je m'en souviens. Elle etait
posee sur une pierre, sa jolie gueule fauve a mon niveau. Mais derriere elle…,
l'obscurite, comme si un epais brouillard noir avalait les arbres.
Des ombres s'y mouvaient.
Onawa disait quelque chose. Quelque chose d'important.
Je serre davantage ma pochette tout en me concentrant.
J'avais ete distrait. Il y avait quelqu'un d'autre dans mon reve. Une fille ?
Oui, c'etait bien ça. Elle tenait une torche. Du moins, il y avait une lumiere
rouge. Ou etaientce ses cheveux ? Peut-etre.
Mais la lumiere semblait avoir une certaine importance.
Cette fille l'apportait. En tout cas, Onawa m'a dit quelque chose, et je
n'arrive pas a m'en souvenir.
Les souris se mettent soudain a gratter sous le plancher.
Le clair de lune traverse le rideau fin de ma fenetre. Je suis sur que la
piece n'etait pas aussi eclairee quelques instants auparavant. Je me suis
reveille dans le noir total. Il ne fait plus que sombre desormais. Des nuages
? Peut-etre.
J'ai du me rendormir comme une souche. Mon reveil me rappelle a la realite
bien trop tot. Je l'eteins et sors du lit. Le plancher est froid sous mes
pieds. C'est dingue. Il ne fait jamais aussi froid a cette periode dans
l'Oklahoma.
Je glisse la laniere de cuir autour de mon cou et lache la pochette. Ma main
gauche est engourdie de l'avoir serree si fort pendant, quoi ? Quatre, cinq
heures ? Je la detends tout en utilisant l'autre pour choisir dans un carton
de vetements mon tee-shirt « Metallica - Kill 'em All ».
Il est un peu froisse, so what1 ? Je l'enfile, hesite un instant, et sors ma
pochette medicinale de dessous. Puis je pioche le reste de ma tenue : un jean
noir, des chaussettes noires et mes bottes denichees dans un surplus
militaire.
S'identifier pour envoyer des commentaires.