- EAN13
- 9782350687919
- Éditeur
- Éditions Cairn
- Date de publication
- 16/05/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782350687919
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« Grand soir, ce soir. Tout le monde est frigorifié. Une randonneuse vient
s’inscrire, et me demande « Pour la douche, c’est où ? » Elle a les lèvres
bleues de froid. Je lui souris « Dans le lac ! ». D’habitude, les clients
rigolent quand on dit ça... peut-être parce qu’ils croient que c’est une
blague. Mais à y réfléchir ils aiment ça. Rester sale, c’est un tout petit
supplément d’aventure ! »
En 2006, Marie-Pierre Courtois tient un journal au refuge d’Arrémoulit ; elle
y travaille durant deux mois, environ 1500 heures. Cette expérience
microscopique au regard de celle vécue saisons après saisons par les gardiens
de refuge, est celle d’un quotidien rythmé de détails et d’anecdotes à plus de
2000 mètres d’altitude, là où « la météo suffit à vous faire une ambiance. »
Entre les mille petites tâches du métier et la lumière naturelle de la grande
montagne, l’été s’écoule de jour en jour. Novices ou habitués, les randonneurs
se posent au bord du lac. Pour une nuit ou deux, le refuge sera leur toit. Il
abrite leurs humeurs, légères ou sombres. L’été suit son cours de matin en
soir, entre ménage et facture. Un été singulier; un grand Pyrénéiste nous tire
sa révérence et une toute petite fille âgée d’un tout petit mois pose son
regard de bébé sur Arrémoulit. Aussi concret qu’une crêpe, ce récit plein
d’humanité se savoure sans modération. « Le refuge respirait comme un être
vivant. » écrit l’auteure. C’est cette respiration qu’elle nous invite à
entendre et à partager.
s’inscrire, et me demande « Pour la douche, c’est où ? » Elle a les lèvres
bleues de froid. Je lui souris « Dans le lac ! ». D’habitude, les clients
rigolent quand on dit ça... peut-être parce qu’ils croient que c’est une
blague. Mais à y réfléchir ils aiment ça. Rester sale, c’est un tout petit
supplément d’aventure ! »
En 2006, Marie-Pierre Courtois tient un journal au refuge d’Arrémoulit ; elle
y travaille durant deux mois, environ 1500 heures. Cette expérience
microscopique au regard de celle vécue saisons après saisons par les gardiens
de refuge, est celle d’un quotidien rythmé de détails et d’anecdotes à plus de
2000 mètres d’altitude, là où « la météo suffit à vous faire une ambiance. »
Entre les mille petites tâches du métier et la lumière naturelle de la grande
montagne, l’été s’écoule de jour en jour. Novices ou habitués, les randonneurs
se posent au bord du lac. Pour une nuit ou deux, le refuge sera leur toit. Il
abrite leurs humeurs, légères ou sombres. L’été suit son cours de matin en
soir, entre ménage et facture. Un été singulier; un grand Pyrénéiste nous tire
sa révérence et une toute petite fille âgée d’un tout petit mois pose son
regard de bébé sur Arrémoulit. Aussi concret qu’une crêpe, ce récit plein
d’humanité se savoure sans modération. « Le refuge respirait comme un être
vivant. » écrit l’auteure. C’est cette respiration qu’elle nous invite à
entendre et à partager.
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