La nature de la conscience

La théorie des enclaves de conscience(s), ici rappelée et approfondie, fournit
un cadre pour aborder avec les mêmes outils nombre de thématiques
essentielles.
Ainsi de l’amour, l’enclave de conscience(s) en premier ressort, de même
nature intrinsèque que les idéologies. C’est la volonté de durer qui l’anime
comme elles.
La dépression illustre la possibilité pour la conscience de se regarder de
l’extérieur d’elle-même : ce dédoublement crée la dépression, autant qu’il
fournit la clef pour en sortir.
Les idéologies, si elles peuvent être source de connaissance, mutent souvent
en machines à modéliser, à classer, à oppresser, que notre libre arbitre peut
néanmoins toujours dépasser.
La théorie fournit également des armes pour comprendre la montée terrifiante
et inédite de ce qu’on pourrait appeler l’irrationalité de l’autre, et
appréhender le fameux mal absolu, un des sujets philosophiques les plus ardus.