- EAN13
- 9782307095903
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1957
- Collection
- Mers et outre-mer
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Battant 22 pavillons de victoire à leurs drisses, soit quelque 45 000 tonnes
de navires coulés, les cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau entraient,
le 22 mars 1941, en rade de Brest. Une nouvelle et terrible menace s’était
abattue sur les convois de l’Atlantique. Pour la cause alliée, des
renseignements sur les cuirassés et les sous-marins basés à Brest étaient
dorénavant d’une nécessité vitale. Peu après cet événement, celui qui allait
devenir le Colonel Rémy, frappait à la porte du Lieutenant de Vaisseau
Philippon, ancien officier en second du sous-marin « Ouessant » et, pour
l’heure, jardinier en uniforme de la base navale occupée. « Je suis chargé de
mission et j’arrive de Londres », déclara Rémy d’emblée. Quand les deux hommes
se séparèrent, l’officier de Marine avait accepté une tâche redoutable et le
pseudonyme d’Hilarion. Malgré les arrestations, la terreur des raids aériens,
au cours desquels 3 300 avions déversèrent 4 000 tonnes de bombes sur le port
et sur la ville, et surtout le drame de conscience provoqué par les
souffrances de la population brestoise, jour après jour, Hilarion persévéra.
Son activité clandestine contribua si efficacement à bloquer le Scharnhorst,
le Gneisenau et le croiseur Prinz Eugen à Brest, et à envoyer par le fond le
cuirassé Bismarck, que la Marine britannique tint à le dire dans un message
sans autre exemple durant la guerre. Profondément humain, d’une bouleversante
simplicité, « S & G. » du capitaine de vaisseau Philippon, est un récit qui
honore grandement notre Marine. Que signifient les initiales « S & G » dont
est fait le titre de cet ouvrage ? Populaires en Angleterre, où elles
désignent une firme spécialisée dans la vente des cigares et cigarettes, elles
furent tout de suite appliquées par le public britannique aux cuirassés
Scharnhorst et Gneisenau dont la présence dans un port français suscitait les
plus graves inquiétudes.
de navires coulés, les cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau entraient,
le 22 mars 1941, en rade de Brest. Une nouvelle et terrible menace s’était
abattue sur les convois de l’Atlantique. Pour la cause alliée, des
renseignements sur les cuirassés et les sous-marins basés à Brest étaient
dorénavant d’une nécessité vitale. Peu après cet événement, celui qui allait
devenir le Colonel Rémy, frappait à la porte du Lieutenant de Vaisseau
Philippon, ancien officier en second du sous-marin « Ouessant » et, pour
l’heure, jardinier en uniforme de la base navale occupée. « Je suis chargé de
mission et j’arrive de Londres », déclara Rémy d’emblée. Quand les deux hommes
se séparèrent, l’officier de Marine avait accepté une tâche redoutable et le
pseudonyme d’Hilarion. Malgré les arrestations, la terreur des raids aériens,
au cours desquels 3 300 avions déversèrent 4 000 tonnes de bombes sur le port
et sur la ville, et surtout le drame de conscience provoqué par les
souffrances de la population brestoise, jour après jour, Hilarion persévéra.
Son activité clandestine contribua si efficacement à bloquer le Scharnhorst,
le Gneisenau et le croiseur Prinz Eugen à Brest, et à envoyer par le fond le
cuirassé Bismarck, que la Marine britannique tint à le dire dans un message
sans autre exemple durant la guerre. Profondément humain, d’une bouleversante
simplicité, « S & G. » du capitaine de vaisseau Philippon, est un récit qui
honore grandement notre Marine. Que signifient les initiales « S & G » dont
est fait le titre de cet ouvrage ? Populaires en Angleterre, où elles
désignent une firme spécialisée dans la vente des cigares et cigarettes, elles
furent tout de suite appliquées par le public britannique aux cuirassés
Scharnhorst et Gneisenau dont la présence dans un port français suscitait les
plus graves inquiétudes.
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