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Hitler et Churchill
EAN13
9782262096649
Éditeur
Perrin
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Fiches UNIMARC
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Hitler et Churchill

Perrin

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782262096649
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    15.99

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La biographie croisée de deux géants que tout oppose.
Si Andrew Roberts est désormais bien connu du public francophone grâce au
succès de son Churchill paru en traduction en 2020, il se penche de longue
date sur la personnalité, la carrière et l'œuvre du grand homme.
Ici, l'auteur enfourche l'un de ses chevaux de bataille préférés pour s'en
prendre à ceux qui suggèrent qu'au fond, il n'y avait guère de différence
entre Hitler et Churchill. Leur expérience des tranchées au cours de la Grande
Guerre, leur patriotisme exacerbé, la fierté qu'ils tiraient du glorieux passé
de leur pays et par-dessus tout leur charisme, leur art de mener les hommes,
le pouvoir psychologique qu'ils exerçaient sur les foules – et ce, souvent
même en dehors de leur patrie : tout cela, lit-on çà et là, les rapprochait au
point de faire d'eux des frères ennemis.
Andrew Roberts montre magnifiquement le caractère fallacieux de ces points
communs supposés, et d'abord sur le plan pratique, en rappelant que Churchill
a toujours su déléguer le pouvoir de décision militaire à ses chefs d'état-
major en se rendant à leurs arguments – certes, non sans avoir au préalable
ferraillé avec eux jusqu'au bout – tout en se réservant le rôle de
représentant indiscuté du Royaume-Uni auprès de ses interlocuteurs Roosevelt
et Staline. Cette délégation de pouvoir, Hitler l'a certes appliquée lors des
grands triomphes de la guerre éclair, en Pologne et en France, en 1939-1940,
mais il y a mis fin dès les premiers revers sur le front soviétique à la fin
de 1941, pour devenir totalement incapable de faire confiance à ses généraux
après l'attentat de juillet 1944. Pour l'auteur, un grand meneur d'hommes
c'est un chef qui, au contraire, pratique la confiance à double sens : le
commandant en chef fait confiance aux commandants sur le terrain dont il a su
discerner la compétence en les nommant, et les subordonnés, aussi hauts gradés
qu'ils soient, lui font confiance pour les soutenir sans réserve une fois
qu'ils l'ont amené à percevoir le bien-fondé de leurs entreprises. Ce fut là,
soutient Andrew Roberts dans des pages fort convaincantes, ce qui fit la force
de Churchill, chef de guerre de 1940 à 1945.
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