- EAN13
- 9782251920023
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 17/05/2024
- Collection
- Mémoires de Guerre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Une Visite sur trois fronts
Aperçu des lignes britanniques, italiennes et françaises
Arthur Conan Doyle
Les Belles Lettres
Mémoires de Guerre
Livre numérique
Autre version disponible
Mai 1916. À 55 ans, sir Arthur Conan Doyle, « un bol de fer sur la tête »,
arpente les fronts anglais, italiens et français. Comme la majorité des
écrivains britanniques, le père de Sherlock Holmes a rejoint le War Propaganda
Bureau, organisme secret à l'origine de la propagande moderne née durant le
premier conflit mondial. Ce sont le talent et l’audience d’écrivains aussi
célèbres que Doyle, Rudyard Kipling ou H. G. Wells qui vont permettre aux
Britanniques d’être les vainqueurs de cette bataille des idées. L’auteur de La
Compagnie blanche et de La Grande Ombre, ce sportsman patriote « vrai comme
l’acier et droit comme une lame » retrouve donc le chemin de la guerre qu’il a
connue durant le conflit des Boers. Son livre Visite sur les trois fronts –
qui n’avait pas été republié depuis 1916 – magnifie l’action et le courage des
soldats alliés devant l’horrible « Boche ». Soldats forcément superbes,
chevaliers épiques au milieu de cités dévastées, comme à Ypres : « C’est la
ville d’un rêve, cette moderne Pompéi, détruite, désertée et profanée, mais
avec une dignité fière et triste qui vous poussait malgré vous à baisser la
voix en passant dans ses rues en ruine. » La guerre, peinte par l’un des
meilleurs conteurs de la littérature britannique, a de l’allure. Conan Doyle
lui paiera un lourd tribut. Il y perd deux neveux, deux de ses beaux-frères et
son frère cadet, le brigadier général Innes Doyle. Mais surtout son fils aîné,
Kingsley, est grièvement blessé à la bataille de la Somme et meurt de maladie
en octobre 1918. Conan Doyle plonge alors dans un désespoir dont il ne se
relèvera jamais.
arpente les fronts anglais, italiens et français. Comme la majorité des
écrivains britanniques, le père de Sherlock Holmes a rejoint le War Propaganda
Bureau, organisme secret à l'origine de la propagande moderne née durant le
premier conflit mondial. Ce sont le talent et l’audience d’écrivains aussi
célèbres que Doyle, Rudyard Kipling ou H. G. Wells qui vont permettre aux
Britanniques d’être les vainqueurs de cette bataille des idées. L’auteur de La
Compagnie blanche et de La Grande Ombre, ce sportsman patriote « vrai comme
l’acier et droit comme une lame » retrouve donc le chemin de la guerre qu’il a
connue durant le conflit des Boers. Son livre Visite sur les trois fronts –
qui n’avait pas été republié depuis 1916 – magnifie l’action et le courage des
soldats alliés devant l’horrible « Boche ». Soldats forcément superbes,
chevaliers épiques au milieu de cités dévastées, comme à Ypres : « C’est la
ville d’un rêve, cette moderne Pompéi, détruite, désertée et profanée, mais
avec une dignité fière et triste qui vous poussait malgré vous à baisser la
voix en passant dans ses rues en ruine. » La guerre, peinte par l’un des
meilleurs conteurs de la littérature britannique, a de l’allure. Conan Doyle
lui paiera un lourd tribut. Il y perd deux neveux, deux de ses beaux-frères et
son frère cadet, le brigadier général Innes Doyle. Mais surtout son fils aîné,
Kingsley, est grièvement blessé à la bataille de la Somme et meurt de maladie
en octobre 1918. Conan Doyle plonge alors dans un désespoir dont il ne se
relèvera jamais.
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