- EAN13
- 9782213641645
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 21/01/1981
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782213641645
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Jacques Attali a su ouvrir des perspectives neuves et fécondes tant sur la
musique (Bruits) que sur la médecine (l'Ordre cannibale), présente ici, enfin,
son grand livre de théorie économique.
Il n'est aujourd'hui d'autre point de départ possible que la crise. Aussi
faut-il avant tout dresser l'inventaire, jusqu'ici introuvable, de toutes les
théories existantes de la crise : toutes vraies, dès lors qu'elles inspirent
les politiques effectivement menées par les pouvoirs, partout dans le monde.
Pour les expliquer, Jacques Attali distingue entre trois mondes de pensée, car
nous vivons à la fois dans trois réalités. Celle de l'échange et de la
régulation, où la crise n'est qu'écart hors de l'équilibre. Celle de la
production, où la crise dévoile les contradictions qui sont le moteur de
l'Histoire. Et le monde nouveau qui sous nos yeux s'ébauche : celui de
l'organisation, que l'auteur nous entraîne à découvrir. L'ordre y apparaît
comme fragile écriture des formes, et la crise comme un état quasi permanent
de réécriture.
Monde de tolérance et de séduction, où à la fois s'ouvre le danger d'une
après-crise totalitaire et s'esquisse la voie pour échapper au cercle
étouffant des dictatures. Au terme de ce parcours éblouissant, des rites
magiques aux empires, du potlach au nucléaire, des sacrifices aux ordinateurs,
de Bruges à Tokyo, le choix est entre la solitude et la création, le suicide
et la séduction.
musique (Bruits) que sur la médecine (l'Ordre cannibale), présente ici, enfin,
son grand livre de théorie économique.
Il n'est aujourd'hui d'autre point de départ possible que la crise. Aussi
faut-il avant tout dresser l'inventaire, jusqu'ici introuvable, de toutes les
théories existantes de la crise : toutes vraies, dès lors qu'elles inspirent
les politiques effectivement menées par les pouvoirs, partout dans le monde.
Pour les expliquer, Jacques Attali distingue entre trois mondes de pensée, car
nous vivons à la fois dans trois réalités. Celle de l'échange et de la
régulation, où la crise n'est qu'écart hors de l'équilibre. Celle de la
production, où la crise dévoile les contradictions qui sont le moteur de
l'Histoire. Et le monde nouveau qui sous nos yeux s'ébauche : celui de
l'organisation, que l'auteur nous entraîne à découvrir. L'ordre y apparaît
comme fragile écriture des formes, et la crise comme un état quasi permanent
de réécriture.
Monde de tolérance et de séduction, où à la fois s'ouvre le danger d'une
après-crise totalitaire et s'esquisse la voie pour échapper au cercle
étouffant des dictatures. Au terme de ce parcours éblouissant, des rites
magiques aux empires, du potlach au nucléaire, des sacrifices aux ordinateurs,
de Bruges à Tokyo, le choix est entre la solitude et la création, le suicide
et la séduction.
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