- EAN13
- 9782081278530
- Éditeur
- Climats
- Date de publication
- 05/10/2011
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Complexe d'Orphée
La gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès
Jean-Claude Michéa
Climats
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782081278530
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
8.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
-
Aide EAN13 : 9782081278547
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
8.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Climats 20,30
Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le
sentier escarpé du « Progrès » sans jamais pouvoir s’autoriser le moindre
regard en arrière. Voudrait-il enfreindre ce tabou – « c’était mieux avant » –
qu’il se verrait automatiquement relégué au rang de Beauf, d’extrémiste, de
réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n’être
plus que l’expression d’un impardonnable « populisme ». C’est que Gauche et
Droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette
anthropologie noire qui fait de l’homme un égoïste par nature. La première
tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour
l’expression d’une préférence strictement privée. Fort de cette impossible
limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le
remettre en cause. Comment s’est opérée cette double césure morale et
politique ? Comment la gauche a-t-elle abandonné l’ambition d’une société
décente qui était celle des premiers socialistes ? En un mot, comment le loup
libéral est-il entré dans la bergerie socialiste ? Voici quelques-unes des
questions qu’explore Jean-Claude Michéa dans cet essai scintillant, nourri
d’histoire, d’anthropologie et de philosophie.
sentier escarpé du « Progrès » sans jamais pouvoir s’autoriser le moindre
regard en arrière. Voudrait-il enfreindre ce tabou – « c’était mieux avant » –
qu’il se verrait automatiquement relégué au rang de Beauf, d’extrémiste, de
réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n’être
plus que l’expression d’un impardonnable « populisme ». C’est que Gauche et
Droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette
anthropologie noire qui fait de l’homme un égoïste par nature. La première
tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour
l’expression d’une préférence strictement privée. Fort de cette impossible
limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le
remettre en cause. Comment s’est opérée cette double césure morale et
politique ? Comment la gauche a-t-elle abandonné l’ambition d’une société
décente qui était celle des premiers socialistes ? En un mot, comment le loup
libéral est-il entré dans la bergerie socialiste ? Voici quelques-unes des
questions qu’explore Jean-Claude Michéa dans cet essai scintillant, nourri
d’histoire, d’anthropologie et de philosophie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.