- EAN13
- 9782081235632
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/04/2010
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Pour en finir avec la mécroissance. Quelques réflexions d'Ars industrialis
Alain Giffard, Bernard Stiegler, Christian Fauré
Flammarion
Essais
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Aide EAN13 : 9782081235632
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Avec la fin du «siècle de l'automobile» et de l'«ère du pétrole», ce sont
aussi la télévision, les industries de programme et les industries culturelles
en général qui sont entraînées dans une crise profonde, subissant la
désaffection d'une partie croissante de la population. L'ensemble du système
consumériste s'avère aujourd'hui caduc. Dès son origine, Ars Industrialis a
soutenu que le consumérisme constitue un processus autodestructeur, soumettant
les technologies d'information et de communication à l'hégémonie d'un
marketing irresponsable et empêchant la formation d'un nouvel âge industriel.
Car au cours de la dernière décennie, un autre modèle comportemental est
apparu qui dépasse l'opposition de la production et de la consommation, dont
le logiciel libre et les licences creative commons sont les matrices
conceptuelles et historiques. Ce nouveau modèle constitue la base d'une
économie de la contribution. Il permet d'espérer qu'après la domination de la
bêtise systémique à laquelle aura conduit le consumérisme, les technologies
numériques seront mises au service d'une nouvelle intelligence collective et
d'un nouveau commerce social - pour autant qu'émergent une volonté politique
et une intelligence économique nouvelles, et que s'engage la lutte pour en
finir avec la mécroissance.
aussi la télévision, les industries de programme et les industries culturelles
en général qui sont entraînées dans une crise profonde, subissant la
désaffection d'une partie croissante de la population. L'ensemble du système
consumériste s'avère aujourd'hui caduc. Dès son origine, Ars Industrialis a
soutenu que le consumérisme constitue un processus autodestructeur, soumettant
les technologies d'information et de communication à l'hégémonie d'un
marketing irresponsable et empêchant la formation d'un nouvel âge industriel.
Car au cours de la dernière décennie, un autre modèle comportemental est
apparu qui dépasse l'opposition de la production et de la consommation, dont
le logiciel libre et les licences creative commons sont les matrices
conceptuelles et historiques. Ce nouveau modèle constitue la base d'une
économie de la contribution. Il permet d'espérer qu'après la domination de la
bêtise systémique à laquelle aura conduit le consumérisme, les technologies
numériques seront mises au service d'une nouvelle intelligence collective et
d'un nouveau commerce social - pour autant qu'émergent une volonté politique
et une intelligence économique nouvelles, et que s'engage la lutte pour en
finir avec la mécroissance.
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