- EAN13
- 9782072481987
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 03/2015
- Collection
- Folio essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Cet ouvrage, dès sa parution en 2003, a rencontré un succès immédiat. Pourquoi
? Loin d'écrire une énième histoire du roman, Thomas Pavel invite le lecteur à
comprendre les grandes orientations de ce genre littéraire. Il traite du roman
pour ce qu'il est depuis les origines : une tension, constitutive et qui
décrit un nombre limité de scénarios, entre des personnages absolument
parfaits et des êtres tout à fait méprisables. Les premiers suivent sans
hésitation aucune les normes morales les plus strictes (romans hellénistiques
et de chevalerie), quand les seconds, scélérats et filous, enfreignent, sans
hésitation aucune, les règles de la vie en commun (nouvelle, roman picaresque,
voire élégie). Depuis le XVIIIe siècle, les romans qualifiés de modernes,
s'ils ont renoncé à l'opposition entre l'élégiaque et le picaresque, n'ont
cependant évité que partiellement l'idéalisation des personnages. En vérité,
les écrivains n'ont de cesse d'inventer de nouvelles sortes de comportements
qui soient impeccables et peu plausibles, voire ridicules, ou répréhensibles
assurément mais avérés. Toute l'histoire du genre romanesque naît de cette
pensée créatrice, tendue entre l'idéalisation du comportement humain et sa
censure.
? Loin d'écrire une énième histoire du roman, Thomas Pavel invite le lecteur à
comprendre les grandes orientations de ce genre littéraire. Il traite du roman
pour ce qu'il est depuis les origines : une tension, constitutive et qui
décrit un nombre limité de scénarios, entre des personnages absolument
parfaits et des êtres tout à fait méprisables. Les premiers suivent sans
hésitation aucune les normes morales les plus strictes (romans hellénistiques
et de chevalerie), quand les seconds, scélérats et filous, enfreignent, sans
hésitation aucune, les règles de la vie en commun (nouvelle, roman picaresque,
voire élégie). Depuis le XVIIIe siècle, les romans qualifiés de modernes,
s'ils ont renoncé à l'opposition entre l'élégiaque et le picaresque, n'ont
cependant évité que partiellement l'idéalisation des personnages. En vérité,
les écrivains n'ont de cesse d'inventer de nouvelles sortes de comportements
qui soient impeccables et peu plausibles, voire ridicules, ou répréhensibles
assurément mais avérés. Toute l'histoire du genre romanesque naît de cette
pensée créatrice, tendue entre l'idéalisation du comportement humain et sa
censure.
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