- EAN13
- 9782021272185
- Éditeur
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1966
- Collection
- Pierres vives
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La prairie perdue
Histoire du roman américain
Jacques Cabau
Seuil (réédition numérique FeniXX)
Pierres vives
Livre numérique
En perdant la Prairie, l’Amérique a trouvé son roman et perdu son idéal.
Paradoxe puritain dont naît la littérature et meurt le libéralisme américain.
Sur ce thème de l’innocence perdue, le Nouveau-Monde s’est donné une épopée
que lui envie l’Ancien : le roman américain, qui est moins une esthétique
qu’une protestation des remords et des espoirs d’une nation jamais satisfaite
de sa liberté ni de ses dieux. Cette anatomie du roman américain n’est pas
seulement une étude littéraire, mais une recherche des faits sociaux,
politiques et psychologiques qui expliquent l’évolution du roman américain de
Cooper à Updike, de Mark Twain à Truman Capote. Avant d’étudier séparément les
quinze plus grands romanciers américains, Jacques Cabau essaie dans une
première partie de saisir le fil d’Ariane qui conduit des westerns de Cooper
aux exquises raretés de Salinger. Sur la piste du roman américain, l’auteur ne
néglige ni romans policiers, ni best-sellers, ni science-fiction, pour mieux
faire comprendre comment le roman américain est la voix d’un peuple tout
entier, et comment la crise du libéralisme américain faillit, entre 1930 et
1960, entraîner dans une même catastrophe le pays de la liberté et son roman.
Au terme de cet essai, la révolution d’hier, celle d’Hemingway et de Dos
Passos, paraîtra peut-être moins radicale que celle d’aujourd’hui. En pleine
crise, le roman américain contemporain, de Norman Mailer à John Updike et de
Bellow à Salinger, ouvre de nouvelles perspectives où l’esthétisme et la
psychanalyse, le mysticisme et les drogues hallucinogènes partent à la
conquête d’une nouvelle Prairie.
Paradoxe puritain dont naît la littérature et meurt le libéralisme américain.
Sur ce thème de l’innocence perdue, le Nouveau-Monde s’est donné une épopée
que lui envie l’Ancien : le roman américain, qui est moins une esthétique
qu’une protestation des remords et des espoirs d’une nation jamais satisfaite
de sa liberté ni de ses dieux. Cette anatomie du roman américain n’est pas
seulement une étude littéraire, mais une recherche des faits sociaux,
politiques et psychologiques qui expliquent l’évolution du roman américain de
Cooper à Updike, de Mark Twain à Truman Capote. Avant d’étudier séparément les
quinze plus grands romanciers américains, Jacques Cabau essaie dans une
première partie de saisir le fil d’Ariane qui conduit des westerns de Cooper
aux exquises raretés de Salinger. Sur la piste du roman américain, l’auteur ne
néglige ni romans policiers, ni best-sellers, ni science-fiction, pour mieux
faire comprendre comment le roman américain est la voix d’un peuple tout
entier, et comment la crise du libéralisme américain faillit, entre 1930 et
1960, entraîner dans une même catastrophe le pays de la liberté et son roman.
Au terme de cet essai, la révolution d’hier, celle d’Hemingway et de Dos
Passos, paraîtra peut-être moins radicale que celle d’aujourd’hui. En pleine
crise, le roman américain contemporain, de Norman Mailer à John Updike et de
Bellow à Salinger, ouvre de nouvelles perspectives où l’esthétisme et la
psychanalyse, le mysticisme et les drogues hallucinogènes partent à la
conquête d’une nouvelle Prairie.
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