- EAN13
- 9782021260892
- Éditeur
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1982
- Collection
- Empreintes
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Changer de révolution
L'inéluctable prolétariat
Jacques Ellul
Seuil (réédition numérique FeniXX)
Empreintes
Livre numérique
En finira-t-on jamais avec le prolétaire ? L'homme déraciné, aliéné, exploité,
dont Marx annonçait la disparition dans la future cité communiste, hante
toujours la société mondiale. L'homme dépossédé de lui-même, et au nom de qui
toutes les révolutions du siècle ont eu lieu, n'a pas disparu, loin s'en faut.
Il s'est multiplié au point que le monde entier — le tiers monde ! — se
prolétarise sans cesse, au sens strict où l'entendait l'auteur du Capital.
Jacques Ellul propose ici une analyse totalement subversive. D'une certaine
manière, elle prend Marx au mot ! Le prolétariat, affirme-t-il, n'a pas été un
produit du seul capitalisme, mais bien de la société industrielle elle-même.
Ainsi, la révolution soviétique, la voie chinoise, tout comme l'évolution du
tiers monde, aboutissent — au rebours de leurs intentions proclamées — à la
création d'un immense prolétariat mondial. Toutes les révolutions ont échoué.
Toutes, au-delà des discours et des idéologies, ont cédé à la fatalité
industrielle et technicienne du capitalisme qu'elles entendaient combattre. Et
pourtant, en ce début des années quatre-vingts, la première vraie révolution
devient possible. Une extraordinaire conjonction de facteurs historiques — et
technologiques — rend vraisemblable une rupture politique infiniment plus
radicale que tout ce que les idéologies ont jusqu'alors envisagé. Pour quelles
raisons ? À quelles conditions ? Serions-nous encore capables d'une véritable
espérance révolutionnaire ?
dont Marx annonçait la disparition dans la future cité communiste, hante
toujours la société mondiale. L'homme dépossédé de lui-même, et au nom de qui
toutes les révolutions du siècle ont eu lieu, n'a pas disparu, loin s'en faut.
Il s'est multiplié au point que le monde entier — le tiers monde ! — se
prolétarise sans cesse, au sens strict où l'entendait l'auteur du Capital.
Jacques Ellul propose ici une analyse totalement subversive. D'une certaine
manière, elle prend Marx au mot ! Le prolétariat, affirme-t-il, n'a pas été un
produit du seul capitalisme, mais bien de la société industrielle elle-même.
Ainsi, la révolution soviétique, la voie chinoise, tout comme l'évolution du
tiers monde, aboutissent — au rebours de leurs intentions proclamées — à la
création d'un immense prolétariat mondial. Toutes les révolutions ont échoué.
Toutes, au-delà des discours et des idéologies, ont cédé à la fatalité
industrielle et technicienne du capitalisme qu'elles entendaient combattre. Et
pourtant, en ce début des années quatre-vingts, la première vraie révolution
devient possible. Une extraordinaire conjonction de facteurs historiques — et
technologiques — rend vraisemblable une rupture politique infiniment plus
radicale que tout ce que les idéologies ont jusqu'alors envisagé. Pour quelles
raisons ? À quelles conditions ? Serions-nous encore capables d'une véritable
espérance révolutionnaire ?
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