- EAN13
- 9782021259063
- Éditeur
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1978
- Collection
- Traversée du siècle
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'autogestion, c'est pas de la tarte !
Entretiens avec Jean-Marie Domenach
Marcel Mermoz
Seuil (réédition numérique FeniXX)
Traversée du siècle
Livre numérique
Dans la montagne savoyarde, au début du siècle, la vie des paysans était dure.
Marcel Mermoz raconte le travail, le froid, les bagarres familiales et
l'instituteur qui lui donna la passion des livres. À quinze ans, Mermoz quitte
son hameau pour Paris. Débardeur aux Halles, mitron, photographe, roulant en
Beauce... et clochard. Il fréquente les cercles anarchistes, s'instruit avec
Paul Rivet, Jean Guéhenno, Georges Friedmann. Ouvrier dans l'aviation, il est
arrêté en 1939 parce qu'il militait aussi au parti communiste. Enfermé au camp
de Saint-Sulpice, il continue de lire et il rencontre Marcel Barbu dont le
courage évangélique l'éblouit. Relâché en 1942, il rejoint Barbu à Valence
pour prendre la responsabilité du maquis où s'est transportée la fameuse
communauté de travail qui s'appellera Boimondau et témoignera, contre la
concurrence capitaliste et la lassitude des hommes, de la vitalité de
l'utopie. Depuis lors, Marcel Mermoz a créé un foyer de travailleurs algériens
où il continue de vivre en rêvant de voyages. Ce libertaire, devenu
communautaire et chef d'entreprise, est resté un réfractaire : ses colères,
ses ruptures et ses ferveurs fraternelles composent l'histoire d'un homme qui
a poussé la logique de sa révolte jusqu'à l'abolition du salariat et
l'autogestion généralisée.
Marcel Mermoz raconte le travail, le froid, les bagarres familiales et
l'instituteur qui lui donna la passion des livres. À quinze ans, Mermoz quitte
son hameau pour Paris. Débardeur aux Halles, mitron, photographe, roulant en
Beauce... et clochard. Il fréquente les cercles anarchistes, s'instruit avec
Paul Rivet, Jean Guéhenno, Georges Friedmann. Ouvrier dans l'aviation, il est
arrêté en 1939 parce qu'il militait aussi au parti communiste. Enfermé au camp
de Saint-Sulpice, il continue de lire et il rencontre Marcel Barbu dont le
courage évangélique l'éblouit. Relâché en 1942, il rejoint Barbu à Valence
pour prendre la responsabilité du maquis où s'est transportée la fameuse
communauté de travail qui s'appellera Boimondau et témoignera, contre la
concurrence capitaliste et la lassitude des hommes, de la vitalité de
l'utopie. Depuis lors, Marcel Mermoz a créé un foyer de travailleurs algériens
où il continue de vivre en rêvant de voyages. Ce libertaire, devenu
communautaire et chef d'entreprise, est resté un réfractaire : ses colères,
ses ruptures et ses ferveurs fraternelles composent l'histoire d'un homme qui
a poussé la logique de sa révolte jusqu'à l'abolition du salariat et
l'autogestion généralisée.
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