Rencontre / Dédicace avec Louis de Diesbach
PETITE ORIGINALITÉ
Nous avons entamé un partenariat avec la Ligue des familles autour des thématiques du numérique ("La face cachée du clic") et du féminisme.
L'originalité tient dans la technique de lecture... collective : l'arpentage.
L’arpentage est une méthode de lecture collective inventée dans les cercles ouvriers anarchistes au 19e siècle.
L'objectif de cette lecture partagée est d'échanger autour des idées et des vécus du groupe, dés-élitiser la connaissance et se (ré)-approprier un savoir collectivement. Chaque lecture reste singulière car chaque membre du groupe n’aura lu qu’une partie de l’ouvrage (pendant l’atelier du moins) d'où l'importance et la vitalité des échanges, nourris autant par la pratique que par la théorie. L'arpentage amène finalement une appropriation critique de l’œuvre.
Le livre de Louis sera donc "arpenté" lors d'ateliers organisés par la Ligue des familles et la restitution aura lieu le samedi 27 mai à 10h30.
Le débat sera enrichi de l'expérience de François Jourde.
François travaille à Bruxelles sur le numérique scolaire dans un contexte européen. Il a précédemment enseigné la philosophie au secondaire (Éducation Nationale, France).
Il coordonne l'éducation numérique auprès des Ecoles européennes.
Comme enseignant agrégé de philosophie, il a exploré de nombreux dispositifs d'apprentissage numériques. Il est aussi formateur et conférencier dans le domaine des technologies éducatives.
L'AUTEUR
Titulaire d’un master en sciences de gestion et d’un master en éthique et philosophie, Louis de Diesbach a rejoint le Boston Consulting Group (BCG) et travaille notamment dans la gestion et l’éthique des données. Il publie régulièrement des tribunes dans les médias et participe à des conférences sur la technologie, l’intelligence artificielle et l’éthique.
LE LIVRE
Chaque matin, lorsque nous empoignons nos smartphones, nous renouvelons le pacte faustien qui nous lie aux réseaux sociaux. Nous tombons dans une servitude dont nous mesurons mal les conséquences, au nom d’une sacro-sainte simplicité et d’un amusement omniprésent, comme si notre vie privée, nos données personnelles, notre attention et notre liberté n’avaient plus de valeur.
Pourquoi acceptons-nous d’être des produits marchands et de porter le joug de cette servitude jusqu’à la servilité ?
Pourquoi renonçons-nous à notre liberté et notre esprit critique ?
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Liker sa servitude. Pourquoi acceptons-nous de nous soumettre au numérique ?, Pourquoi acceptons-nous de nous soumettre au numérique ?Louis de DiesbachFyp éditions22,00