- EAN13
- 9782818002186
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 26/01/2010
- Collection
- Poésie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782818002186
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Ce nouveau recueil transporte sur le plan de la poésie une réflexion que
l'auteur mène depuis longtemps sur d'autres modes (essais, romans, théâtre).
Bernard Noël fait naître des images, celles qui se forment dans notre tête et
qui influent sur notre rapport au monde, au sens, à la langue, et au temps.
Vers que leur brièveté, leur netteté, et leur douceur très obstinée,
insistante, n’empêchent pas, au contraire, de résonner alors même que la
pensée qu’ils nourrisent et qui les soutient se déroule. Tout se trouble et
s’ouvre, comme si les apparences s’effaçaient pour laisser place à l’idée
d’une vision absolue où l’espace et le temps, le vif et le mort pouvaient
enfin se conjuguer dans une même simultanéïté. «Le reflet met dans l'air un
semblable : un corps passé dans son après. Les mots mettent dans l'air une
forme de même nature, mais leur fumée est invisible, sauf si on la souffle
vers quelque surface que la nuit rend profonde. Le monde prononcé ici est
alors vu là-bas...»
l'auteur mène depuis longtemps sur d'autres modes (essais, romans, théâtre).
Bernard Noël fait naître des images, celles qui se forment dans notre tête et
qui influent sur notre rapport au monde, au sens, à la langue, et au temps.
Vers que leur brièveté, leur netteté, et leur douceur très obstinée,
insistante, n’empêchent pas, au contraire, de résonner alors même que la
pensée qu’ils nourrisent et qui les soutient se déroule. Tout se trouble et
s’ouvre, comme si les apparences s’effaçaient pour laisser place à l’idée
d’une vision absolue où l’espace et le temps, le vif et le mort pouvaient
enfin se conjuguer dans une même simultanéïté. «Le reflet met dans l'air un
semblable : un corps passé dans son après. Les mots mettent dans l'air une
forme de même nature, mais leur fumée est invisible, sauf si on la souffle
vers quelque surface que la nuit rend profonde. Le monde prononcé ici est
alors vu là-bas...»
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