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La betterave à sucre, Mémoire sur le sucre de betterave
EAN13
9782381115351
Éditeur
EHS
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La betterave à sucre

Mémoire sur le sucre de betterave

Ehs

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782381115351
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    4.49

  • Aide EAN13 : 9782381115351
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    4.49
La betterave rouge fut importée de l’Italie dans l’Europe du nord vers la fin
du XVIe siècle, et cultivée dans les jardins comme plante alimentaire pour
l’homme. C’est en Allemagne que cette culture prit d’abord de grandes
proportions ; elle ne se développa en France que beaucoup plus tard. Une
variété productive, mais très aqueuse, de la betterave, la disette, avait été
introduite dans notre pays en 1775 par Vilmorin. On en faisait usage
principalement pour la nourriture des animaux. L’abbé Commerel, qui lui donna
le nom de betterave champêtre, rédigea sur la culture de la disette en 1784
une bonne instruction publiée par ordre du gouvernement et insérée dans le
Dictionnaire de l’abbé Rozier. Ce n’est pourtant qu’à la fin du XVIIIe siècle
que le blocus des ports français et les obstacles apportés aux communications
de la France avec les colonies appelèrent l’attention du pays sur la
possibilité d’obtenir de la betterave des ressources bien autrement
précieuses. Il s’agissait en effet d’extraire économiquement de cette plante
un sucre cristallisable, et tel est le problème que la science parvint à
résoudre, en même temps qu’elle développait, au grand avantage de diverses
industries indigènes, l’exploitation de matières premières tirées du sol, mais
jusqu’alors négligées, qui produisirent en abondance l’acide sulfurique, le
chlore, la soude, l’alun, le salpêtre, le sel ammoniac, etc. Dès-lors aussi
furent inaugurées ces savantes méthodes industrielles au moyen desquelles la
France, tout en luttant contre la pression extérieure, dota de forces
nouvelles l’industrie des nations qui voulaient l’accabler.
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