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Cerveau et éthique, Au-delà du bien et du mal
EAN13
9782369341079
Éditeur
Glyphe
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Cerveau et éthique

Au-delà du bien et du mal

Glyphe

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782369341079
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    14.99

  • Aide EAN13 : 9782369341079
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  • Aide EAN13 : 9782369341079
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
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Autre version disponible

En se fondant sur la neurobiologie, les deux auteurs apportent un nouvel
éclairage sur le fonctionnement de l'être social.

La morale nous amène à juger les autres et à nous juger nous-mêmes. C'est une
acquisition évolutive récente, propre à l'espèce humaine, liée à la capacité
d'abstraire la réalité concrète au travers du langage. En portant des
jugements, l'homme peut trier ses pensées et choisir un comportement qui lui
semble adapté. Mais ces jugements ne nous aident pas à vivre ensemble. Ils
sont source de conflit autant que d'entente. Nous sommes pourtant une espèce
sociale. Nous sommes faits pour vivre ensemble. Nous le devons à un trait
beaucoup plus ancien que le langage : l'empathie, la capacité de percevoir les
émotions que ressentent les autres. C'est de cette empathie que résulte
l'entente, au travers d'une éthique. L'éthique met en valeur l'individu, elle
est fondée sur la compréhension plus que sur le jugement. Les conflits
culturels, la corruption, les inégalités, sont les conséquences de
l'inefficacité de la morale. Plutôt que les réprouver au nom du bien et du
mal, il faut les comprendre et tenter de les maîtriser. Ce n'est pas un hasard
si le médecin et le financier se sont mis d'accord sur ce point. Ils
considèrent que les explications sociales, économiques, historiques ne vont
pas au coeur des problèmes. Le médecin s'est fondé sur les acquis récents de
la neurobiologie, le financier fait état de son expérience dans la création
d'une société visant à la certification éthique des entreprises.

Une étude scientifique inédite de deux comportements sociaux antagonistes :
l'empathie et le jugement.

EXTRAIT

Nous sommes faits pour nous entendre. La nature le veut ainsi. Elle a fait de
nous des êtres sociaux en développant dans notre cerveau un trait inné qui est
l’empathie. L’empathie ne nous amène pas à nous aimer mais à nous comprendre.
Elle consiste à percevoir ce que ressent l’autre, à s’associer à lui et à
collaborer avec lui.
Et pourtant nous sommes souvent en désaccord, en conflit même. C’est en raison
d’un autre trait inné de notre fonctionnement mental : pour gérer nos pensées
et nos comportements, nous devons les choisir, par conséquent les juger. Nous
jugeons parfois rationnellement mais le plus souvent émotionnellement, au
travers de nos sentiments. Nous jugeons les paroles, les actions, les
événements, nous nous jugeons nous-même et nous jugeons les autres. Notre
cerveau fonctionne ainsi et c’est ce qui contribue à nous donner la conscience
et la compréhension.
En fin de compte, notre échange avec les autres est conditionné par ces deux
particularités opposées, spécifiquement humaines : d’une part l’empathie et la
confiance qui nous rapproche les uns des autres, d’autre part les jugements de
valeur qui nous amènent à nous entendre ou à nous confronter au nom du bien ou
du mal que nous définissons chacun à notre manière, au nom de nos morales
respectives, variées et fluctuantes. Nos cultures, l’histoire de nos
civilisations, notre comportement actuel sont la conséquence directe de cette
opposition qui se déroule dans notre cerveau. Il vaut la peine de se pencher
sur ce double aspect de notre fonctionnement mental, pour essayer de
comprendre si nous sommes des congénères qui se comprennent dans l’empathie ou
des juges qui se confrontent dans l’intolérance pour un bien et contre un mal
qu’ils ont eux-mêmes inventés. D’une manière inhabituelle et quelque peu
arbitraire, nous définissons ici comme éthique ce qui relève de l’empathie, et
comme moral ce qui relève des jugements de valeur.

À PROPOS DES AUTEURS

Georges-Antoine Borel est docteur en médecine. Il a été enseignant à la
Faculté de médecine de l'Université de Lausanne. Pascal Borel a créé plusieurs
sociétés financières. L'une d'elles, en cours de création, concerne l'éthique
au sein des entreprises.
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