- EAN13
- 9782356135865
- Éditeur
- Ausonius éditions
- Date de publication
- 02/06/2023
- Collection
- Scripta Antiqua
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Perfectissima Femina
Femmes de l'élite dans l'Hispanie romaine
Milagros Navarro Caballero
Ausonius éditions
Scripta Antiqua
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782356135865
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À Rome, l’idéal de la femme était celui de la perfectissima femina, “la plus
parfaite des femmes”, celle que décrit Sénèque à travers sa tante Helvia, qui
fut l’épouse d’un seul homme, qui vécut toujours dans la discrétion de son
foyer et qui risqua sa vie pour sauver la dépouille de son mari. Ce sont donc
les vertus domestiques qui faisaient des matrones romaines des femmes
d’excellence, tandis que les affaires publiques étaient réservées aux hommes
qui géraient les cités et l’Empire. Or, la péninsule Ibérique offre à cette
règle sociale une remarquable série d’exceptions. Là, malgré leur exclusion
théorique de toute responsabilité politique, certaines dames, celles de
l’élite au sens large, ont occupé la sphère publique pendant les deux premiers
siècles et demi de notre ère. En dehors de toute revendication, elles ont joué
un rôle de premier plan comme actrices d’une vie privée qui devait s’exposer
au grand jour, parce que la famille était devenue l’un des piliers de la
reconnaissance publique des hommes. Même si elles n’ont eu qu’un prestige par
procuration, elles ont su par-là entrer dans l’Histoire, la leur, celle que
raconte ce livre.
parfaite des femmes”, celle que décrit Sénèque à travers sa tante Helvia, qui
fut l’épouse d’un seul homme, qui vécut toujours dans la discrétion de son
foyer et qui risqua sa vie pour sauver la dépouille de son mari. Ce sont donc
les vertus domestiques qui faisaient des matrones romaines des femmes
d’excellence, tandis que les affaires publiques étaient réservées aux hommes
qui géraient les cités et l’Empire. Or, la péninsule Ibérique offre à cette
règle sociale une remarquable série d’exceptions. Là, malgré leur exclusion
théorique de toute responsabilité politique, certaines dames, celles de
l’élite au sens large, ont occupé la sphère publique pendant les deux premiers
siècles et demi de notre ère. En dehors de toute revendication, elles ont joué
un rôle de premier plan comme actrices d’une vie privée qui devait s’exposer
au grand jour, parce que la famille était devenue l’un des piliers de la
reconnaissance publique des hommes. Même si elles n’ont eu qu’un prestige par
procuration, elles ont su par-là entrer dans l’Histoire, la leur, celle que
raconte ce livre.
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