- EAN13
- 9782296217843
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 1990
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 19,00
Luxuriante Guinée, « perle » de l'AOF coloniale! Le « NON » à De Gaulle
résonne encore dans nos mémoires! Mais Sékou Touré n'a-t il vraiment « mal
tourné » qu'après ce fameux Référendum de 1958? Que s'est-il passé au début
des années 50 lorsqu'il n'était encore qu'un syndicaliste parmi d'autres?
Pouvait-on prévoir alors sa volonté de puissance? Pouvait-on seulement
imaginer sa trajectoire si rapide de meurtrier de tout un peuple, de fossoyeur
de son pays? Sékou Touré, « L'Homme en blanc », a tué de 1958 à 1984, sans
désemparer, quelque 50 000 Guinéens: Camp Boiro, Camp Alpha Yaya, Kindia, et
ailleurs. Le « Guide suprême de la Révolution » a réduit ses compatriotes à
l'état de « non-êtres »; il a empoisonné durablement les relations sociales et
familiales, le voisin dénonçant le voisin et le fils dénonçant son père; il a
fauché sur pied toute une jeunesse avec un système éducatif insensé...
Corruption, népotisme, gabegie, incapacité, système D pour survivre... Les
Guinéens ont eu peur et ont eu faim... Leur ouverture au monde a consisté à
subir les discours surréalistes du « Grand Éléphant »... La Résistance
intérieure et extérieure? Elle a été impuissante, malgré sa bonne volonté, à
conjurer l'appareil de répression établi par le régime dans et hors du pays.
Depuis le 3 Avril 1984, la Guinée respire. Son tyran est mort mais quel est
l'état de la victime? Des victimes? Aujourd'hui, que peuvent et SURTOUT QUE
VEULENT FAIRE les Guinéens pour reconstruire leur société crucifiée et leur
pays exsangue? Le réarmement moral et la volonté de travail, ainsi que
l'ouverture vers les autres, en toute liberté et respect, sont les conditions
sine qua non du « démarrage » guinéen.
résonne encore dans nos mémoires! Mais Sékou Touré n'a-t il vraiment « mal
tourné » qu'après ce fameux Référendum de 1958? Que s'est-il passé au début
des années 50 lorsqu'il n'était encore qu'un syndicaliste parmi d'autres?
Pouvait-on prévoir alors sa volonté de puissance? Pouvait-on seulement
imaginer sa trajectoire si rapide de meurtrier de tout un peuple, de fossoyeur
de son pays? Sékou Touré, « L'Homme en blanc », a tué de 1958 à 1984, sans
désemparer, quelque 50 000 Guinéens: Camp Boiro, Camp Alpha Yaya, Kindia, et
ailleurs. Le « Guide suprême de la Révolution » a réduit ses compatriotes à
l'état de « non-êtres »; il a empoisonné durablement les relations sociales et
familiales, le voisin dénonçant le voisin et le fils dénonçant son père; il a
fauché sur pied toute une jeunesse avec un système éducatif insensé...
Corruption, népotisme, gabegie, incapacité, système D pour survivre... Les
Guinéens ont eu peur et ont eu faim... Leur ouverture au monde a consisté à
subir les discours surréalistes du « Grand Éléphant »... La Résistance
intérieure et extérieure? Elle a été impuissante, malgré sa bonne volonté, à
conjurer l'appareil de répression établi par le régime dans et hors du pays.
Depuis le 3 Avril 1984, la Guinée respire. Son tyran est mort mais quel est
l'état de la victime? Des victimes? Aujourd'hui, que peuvent et SURTOUT QUE
VEULENT FAIRE les Guinéens pour reconstruire leur société crucifiée et leur
pays exsangue? Le réarmement moral et la volonté de travail, ainsi que
l'ouverture vers les autres, en toute liberté et respect, sont les conditions
sine qua non du « démarrage » guinéen.
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