- EAN13
- 9782226485670
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 10/05/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 16,90
Injustifiable au regard du droit international, la guerre que mène Poutine
contre l’Ukraine constitue la plus grande remise en question de l’ordre
mondial depuis 1945.
À la tête des juristes, universitaires et chercheurs français qui, à la suite
de l’ancien Premier Ministre britannique Gordon Brown et du juriste Philippe
Sands, appellent à la création d’un tribunal spécial pour juger les crimes
d’agression contre l’Ukraine, Mathilde Philip-Gay raconte le combat
actuellement mené pour juger les responsables du crime d’agression contre
l’Ukraine.
Mais pourquoi juger le chef d’État russe alors que George Bush ne l’a pas été
pour la guerre en Irak ? Quelle sanction risque-t-il vraiment ? Vladimir
Poutine peut-il être jugé par une juridiction internationale, en Ukraine, à La
Haye ? Échappera-t-il au jugement par l’amnistie ou par une autre solution
politique ?
Mathilde Philip-Gay montre qu’en laissant faire les dictateurs, c’est toute la
crédibilité, l’efficacité et la légitimité du système juridique international
qui se trouvent anéanties. Ne pas punir cette nouvelle agression, c’est
préparer les conflits mondiaux de demain ; accepter qu’il n’y ait alors plus
aucun recours juridique, c’est céder à la « loi de la guerre ». Il faut donc
reposer les grands principes du droit international afin de juger ceux qui ont
décidé de l’invasion de l’Ukraine, et, en premier lieu, Poutine.
Mathilde Philip-Gay est professeure des universités en droit public à
l’Université Jean Moulin Lyon 3, vice-Présidente chargée d’« Égalité, laïcité
et lutte contre toutes les discriminations ».
contre l’Ukraine constitue la plus grande remise en question de l’ordre
mondial depuis 1945.
À la tête des juristes, universitaires et chercheurs français qui, à la suite
de l’ancien Premier Ministre britannique Gordon Brown et du juriste Philippe
Sands, appellent à la création d’un tribunal spécial pour juger les crimes
d’agression contre l’Ukraine, Mathilde Philip-Gay raconte le combat
actuellement mené pour juger les responsables du crime d’agression contre
l’Ukraine.
Mais pourquoi juger le chef d’État russe alors que George Bush ne l’a pas été
pour la guerre en Irak ? Quelle sanction risque-t-il vraiment ? Vladimir
Poutine peut-il être jugé par une juridiction internationale, en Ukraine, à La
Haye ? Échappera-t-il au jugement par l’amnistie ou par une autre solution
politique ?
Mathilde Philip-Gay montre qu’en laissant faire les dictateurs, c’est toute la
crédibilité, l’efficacité et la légitimité du système juridique international
qui se trouvent anéanties. Ne pas punir cette nouvelle agression, c’est
préparer les conflits mondiaux de demain ; accepter qu’il n’y ait alors plus
aucun recours juridique, c’est céder à la « loi de la guerre ». Il faut donc
reposer les grands principes du droit international afin de juger ceux qui ont
décidé de l’invasion de l’Ukraine, et, en premier lieu, Poutine.
Mathilde Philip-Gay est professeure des universités en droit public à
l’Université Jean Moulin Lyon 3, vice-Présidente chargée d’« Égalité, laïcité
et lutte contre toutes les discriminations ».
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