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Les savoirs perdus de l’économie. Contribution à l’équilibre du vivant
EAN13
9782072925115
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
NRF Essais
Langue
français
Langue d'origine
français
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Les savoirs perdus de l’économie. Contribution à l’équilibre du vivant

Gallimard

NRF Essais

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782072925115
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  • Aide EAN13 : 9782072925139
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L’économie politique devient une discipline autonome à la fin du XVIIIe siècle
en France et en Angleterre. Elle se caractérise dès l’origine par une volonté,
à l’instar des sciences exactes, de raisonner sur des abstractions et des
grandeurs mesurables. Son triomphe occulte alors d’autres approches très
différentes qui définissent l’économie comme la relation entre le milieu et
les espèces : la "science du commerce" et la "physique oeconomique". La
science du commerce rejette toute connaissance produite dans le cabinet du
philosophe. Ce sont les praticiens possédant des savoirs vernaculaires qui
sont les vrais savants : artisans, fermiers, marchands et grands négociants.
Pour tirer le parti maximum d’un déterminisme naturel donné – un "climat", ce
que nous appellerions aujourd’hui un écosystème ou un milieu –, elle accumule
les observations sur la géographie, les sols, les forêts, les végétaux, les
animaux, les infrastructures et la marine. Elle pose les questions économiques
par une discussion ouverte et invite le public à co-construire un savoir qui
n’est pas le fruit d’une "découverte" par une élite seule. La "physique
oeconomique" est une physique appliquée au monde naturel, lui-même pensé comme
un organisme autorégulé à l’intérieur de chaque climat. Par la connaissance
des propriétés des végétaux et des animaux autochtones et par l’acclimatation
de plantes venues d’ailleurs, l’être humain transforme ses milieux pour mieux
satisfaire ses besoins et vivre en harmonie avec les autres espèces. Il
importe de ranimer ces économies alternatives à l’heure où la question du
climat, du productivisme agricole, de l’épuisement des sols et de
l’effondrement de nombreuses populations animales conduit à l’élaboration de
nouveaux savoirs du vivant et de ses interdépendances.

*[XIXe]: 19e siècle
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