- EAN13
- 9782870376843
- ISBN
- 978-2-87037-684-3
- Éditeur
- Presses universitaires de Namur
- Date de publication
- 2011
- Collection
- EPISTEMOLOGIE
- Nombre de pages
- 347
- Dimensions
- 21 x 4,7 cm
- Poids
- 886 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Médecine, autrement !
Pour une éthique de la subjectivité médicale
Laurent Ravez, Chantal Tilmans-Cabiaux
Presses universitaires de Namur
Epistemologie
Offres
La médecine et la subjectivité – celle du malade, mais aussi celle du soignant
- ne forment pas le couple parfait dont on pourrait rêver. On se dispute, on
se chamaille, on tempête, on s'accuse. Parfois même, on refuse le dialogue.
Alors évidemment, entre ces deux là, le fossé se creuse. La médecine flirte
avec l’objectivité des sciences dures à l’allure sérieuse et rassurante, et
par vengeance ou par dépit, la subjectivité se console en se tournant vers des
thérapies parallèles. Mais alors que cette guerre froide fait rage, il faut
tout de même continuer à soigner des patients impatients, réclamant à la fois
une attention sans faille pour leurs souffrances, mais aussi le secours
efficace d’une médecine de pointe. Au-delà de courtes analyses théoriques qui
visent d’abord à préciser les termes en présence, médecine et subjectivité,
nous avons fait le choix de privilégier l’examen de pratiques professionnelles
et de recherches de terrain. À chaque auteur contribuant à cet ouvrage, nous
avons posé la même question: « Pouvez-vous nous montrer en quoi votre pratique
ou votre recherche vous autorise à défendre la thèse qu’une "bonne médecine"
est amenée à réintégrer dans son approche la subjectivité, du patient comme du
professionnel de santé? ». Le titre que nous avons choisi: « La médecine,
autrement! Pour une éthique de la subjectivité médicale » tente de rendre
compte de ce contexte relationnel entre la médecine et la subjectivité. Le
clinicien sait bien que sa pratique est essentiellement singulière, chaque
patient étant particulier, unique en son genre et qu’il s’agit là précisément
de l’essence même de l’éthique médicale. Doit-on pour autant basculer dans une
médecine à la carte où chaque patient pourrait revendiquer sa différence et
son droit à un traitement particulier? Qu’adviendrait-il alors de la
prétention scientifique de la médecine? Construire une éthique de la
subjectivité médicale consistera précisément à affronter ces questions en
analysant les différentes facettes qui les constituent, en en montrant la
complexité et les valeurs en jeu, et en suggérant quelques pistes possibles.
- ne forment pas le couple parfait dont on pourrait rêver. On se dispute, on
se chamaille, on tempête, on s'accuse. Parfois même, on refuse le dialogue.
Alors évidemment, entre ces deux là, le fossé se creuse. La médecine flirte
avec l’objectivité des sciences dures à l’allure sérieuse et rassurante, et
par vengeance ou par dépit, la subjectivité se console en se tournant vers des
thérapies parallèles. Mais alors que cette guerre froide fait rage, il faut
tout de même continuer à soigner des patients impatients, réclamant à la fois
une attention sans faille pour leurs souffrances, mais aussi le secours
efficace d’une médecine de pointe. Au-delà de courtes analyses théoriques qui
visent d’abord à préciser les termes en présence, médecine et subjectivité,
nous avons fait le choix de privilégier l’examen de pratiques professionnelles
et de recherches de terrain. À chaque auteur contribuant à cet ouvrage, nous
avons posé la même question: « Pouvez-vous nous montrer en quoi votre pratique
ou votre recherche vous autorise à défendre la thèse qu’une "bonne médecine"
est amenée à réintégrer dans son approche la subjectivité, du patient comme du
professionnel de santé? ». Le titre que nous avons choisi: « La médecine,
autrement! Pour une éthique de la subjectivité médicale » tente de rendre
compte de ce contexte relationnel entre la médecine et la subjectivité. Le
clinicien sait bien que sa pratique est essentiellement singulière, chaque
patient étant particulier, unique en son genre et qu’il s’agit là précisément
de l’essence même de l’éthique médicale. Doit-on pour autant basculer dans une
médecine à la carte où chaque patient pourrait revendiquer sa différence et
son droit à un traitement particulier? Qu’adviendrait-il alors de la
prétention scientifique de la médecine? Construire une éthique de la
subjectivité médicale consistera précisément à affronter ces questions en
analysant les différentes facettes qui les constituent, en en montrant la
complexité et les valeurs en jeu, et en suggérant quelques pistes possibles.
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