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Revue des Collèges de Clinique psychanalytique du Champ Lacanien n°23, Clinique du désir
EAN13
9791037038524
Éditeur
Hermann
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Revue des Collèges de Clinique psychanalytique du Champ Lacanien n°23

Clinique du désir

Hermann

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791037038524
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Clinique du désir. Cette expression souligne deux aspects : la visée de la
clinique et ce qu’on y adresse. Pour le premier, n’est-ce pas la spécificité
de notre clinique psychanalytique qui se trouve là formulée ? Une clinique qui
tient compte du désir au regard d’autres pratiques qui cherchent avant tout à
guérir et visent l’éradication des symptômes. Pour le second aspect, clinique
du désir permet de qualifier les demandes adressées aux analystes par nos
contemporains, « malades du désir » : quand s’éprouve un désir vacillant,
faiblissant, ce que nous pourrions rapporter à une défaillance de la fonction
cause de l’objet. Pour autant, qu’est-ce que le désir ? Ni le souhait, ni
l’envie, ni la volonté. On ne peut le définir autrement qu’en passant par ce
qui le cause : l’effet négativant du signifiant qui fait du sujet un
manque-à-être : le désir, métonymie du manque-à-être implique cet
insaisissable du désir. Impossible de dire ce qu’il est, d’en préciser son
objet puisque ceux qui s’offrent au sujet ne sont que des pastiches de cet
objet premier, perdu pour toujours : l’« objet a ». Le rapport du sujet à
l’objet est donc marqué d’une séparation que Lacan formalise d’un poinçon dans
la formule du fantasme. La séparation versus aliénation sont des opérations
majeures dans la structuration du sujet : la séparation d’avec la jouissance
produit un reste d’où naît le désir. Qu’en est-il alors quand la séparation
n’a pas opéré ? C’est une question que nous pose la clinique : celle des
vicissitudes du désir névrotique et celle de l’existence même du désir dans
les psychoses.
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