- EAN13
- 9791037024275
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 17/05/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9791037024275
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Nouvelle édition revue et corrigée avec une préface inédite de l'auteur et un
avant-propos d'Anthony Mangeon. La lecture des Contre-littératures est de
celles qu'on n'oublie pas de si tôt. Cet essai a fait date, et il n'a rien
perdu de son actualité. La « littérature » occupe en effet, encore
aujourd'hui, une place privilégiée dans nos systèmes de valeur, nos
représentations et nos pratiques sociales, mais sous ce nom seule une petite
fraction de la production littéraire est perçue et transmise comme telle. Il y
a donc bien lieu de s'interroger sur le fonctionnement du champ « littéraire
». Selon quelles modalités s'opère la distribution des oeuvres, dans l'un ou
l'autre secteur ? Leur intégration à la littérature ou leur exclusion du canon
reposent-elles sur des critères objectifs ? Quel sens peut-on donner à ces
partitions ? Pour répondre à ces questions, Bernard Mouralis substitue une
réflexion novatrice sur le statut des textes à l'examen traditionnel de la «
littérarité ». La place centrale ou périphérique, canonique ou, au contraire,
minorée voire invisible qu'occupent les oeuvres à certains moments de
l'histoire littéraire, renvoie en réalité aux tensions et aux fractures qui
parcourent la société. À travers trois problématiques singulières le discours
exotique, la littérature du peuple ou sur le peuple, la littérature négro-
africaine Bernard Mouralis analyse les rapports conflictuels qui existent
entre le « champ littéraire » et celui des « contre-littératures », et il
montre comment le second constitue pour le premier une menace de subversion
permanente.
avant-propos d'Anthony Mangeon. La lecture des Contre-littératures est de
celles qu'on n'oublie pas de si tôt. Cet essai a fait date, et il n'a rien
perdu de son actualité. La « littérature » occupe en effet, encore
aujourd'hui, une place privilégiée dans nos systèmes de valeur, nos
représentations et nos pratiques sociales, mais sous ce nom seule une petite
fraction de la production littéraire est perçue et transmise comme telle. Il y
a donc bien lieu de s'interroger sur le fonctionnement du champ « littéraire
». Selon quelles modalités s'opère la distribution des oeuvres, dans l'un ou
l'autre secteur ? Leur intégration à la littérature ou leur exclusion du canon
reposent-elles sur des critères objectifs ? Quel sens peut-on donner à ces
partitions ? Pour répondre à ces questions, Bernard Mouralis substitue une
réflexion novatrice sur le statut des textes à l'examen traditionnel de la «
littérarité ». La place centrale ou périphérique, canonique ou, au contraire,
minorée voire invisible qu'occupent les oeuvres à certains moments de
l'histoire littéraire, renvoie en réalité aux tensions et aux fractures qui
parcourent la société. À travers trois problématiques singulières le discours
exotique, la littérature du peuple ou sur le peuple, la littérature négro-
africaine Bernard Mouralis analyse les rapports conflictuels qui existent
entre le « champ littéraire » et celui des « contre-littératures », et il
montre comment le second constitue pour le premier une menace de subversion
permanente.
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